«Le monde est en grand péril.» Le chef des Nations unies a donné le ton de la 77e session de l’Assemblée générale de l’organisation multilatérale devant plus de 150 dirigeants de la planète, réunis mardi à New York. Alors que la guerre en Ukraine fait rage et que l’été a été l’un des plus chauds jamais enregistrés, António Guterres a dressé un constat alarmant de l’état du monde.
50 millions de personnes au bord de la famine
Dans son traditionnel discours d’ouverture, l’ancien Premier ministre portugais a regretté que les différents Etats, «englués dans un dysfonctionnement mondial colossal», ne soient pas prêts à relever les défis majeurs qui s’amoncellent. A commencer par la lutte contre le changement climatique : «La confiance s’effrite, les inégalités explosent, notre planète brûle. Les gens souffrent, les plus vulnérables souffrent le plus […] Nous ne pouvons pas continuer comme ça», a-t-il mis en garde, tout en accusant l’industrie des énergies fossiles de «se régaler» des profits gonflés par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’ONU estime que les bénéfices combinés des plus grandes sociétés énergétiques