L’Assemblée générale des Nations Unies, la semaine dernière à New York, n’aura permis aucune percée. Les négociations sur le nucléaire iranien n’ont toujours pas repris à Vienne, malgré les six sessions de discussions du printemps, les appels insistants des Européens et des Américains, et les efforts de l’agence internationale de l’énergie atomique. L’élection présidentielle iranienne du mois de juin, remportée par l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi, a entraîné une interruption du processus de Vienne, qui semblait bien rodé et s’orientait vers un retour à l’accord de 2015, que Donald Trump a torpillé sous sa présidence.
«Quand il y a un changement d’administration, il y a toujours des reports, plaide un responsable iranien. Surtout que la nouvelle administration iranienne