Les ressortissants des pays non-musulmans voulant effectuer le pèlerinage seront désormais tirés au sort sur une plateforme mise en place par les autorités saoudiennes. De nouvelles règles qui sèment le désarroi parmi les pratiquants et les organismes habilités.
Chambouler en deux jours le projet préparé, pendant des années parfois, par des dizaines de milliers de musulmans pour se rendre au grand pèlerinage de La Mecque. C’est la mauvaise surprise que viennent de révéler les autorités saoudiennes aux fidèles résidant dans les pays non musulmans. Et ce, moins d’un mois avant leur départ pour le Hajj, qui doit se dérouler du 7 au 12 juillet. Cinquième pilier de l’islam, le pèlerinage, contrairement aux quatre autres obligations – la prière, le jeûne du Ramadan, la profession de foi et l’aumône – est assorti dans le Coran de la mention spéciale «Pour qui en a la possibilité» au moins une fois dans sa vie. Jamais la formule n’a été aussi justifiée pour des croyants dans le désarroi.
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Pour obtenir leur visa et organiser voyage et séjour, les candidats pèlerins sont désormais obligés de s’inscrire sur la plateforme numérique centrale Motawif.com.sa, disponible en six langues, mise en place par le Royaume. Les heureux élus seront ensuite tirés au sort. Sont concernés tous les pèlerins des pays d’Europe, des Amériques et d’Australie, qui avaient déjà réservé et organisé leur voyage auprès des agences spécialisées dans le pèlerinage