Plus de 33 millions d’habitants, soit un sur sept, ont été touchés par ces crues. Près d’un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, plus de 1 000 personnes sont mortes, 80 000 hectares de terres cultivables ont été ravagés et plus de 3 400 kilomètres de routes et 149 ponts emportés par les eaux. Les responsables politiques nationaux attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, auquel le Pakistan est particulièrement vulnérable. Par ailleurs la corruption et des programmes d’urbanisme mal établis ont conduit à la construction de milliers de bâtiments dans des zones inondables. En 2010, déjà, les pluies de mousson, qui interviennent chaque année entre juin et septembre, avaient causé la mort de 2 000 habitants et submergé un cinquième du pays.
Près d’un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, plus de 1 000 personnes sont mortes, 80 000 hectares de terres cultivables ont été ravagés et plus de 3 400 kilomètres de routes et 149 ponts emportés par les eaux. Les responsables politiques nationaux attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, auquel le Pakistan est particulièrement vulnérable. Par ailleurs la corruption et des programmes d’urbanisme mal établis ont conduit à la construction de milliers de bâtiments dans des zones inondables. En 2010, déjà, les pluies de mousson, qui interviennent chaque année entre juin et septembre, avaient causé la mort de 2 000 habitants et submergé un cinquième du pays.