Une joie teintée de douleur. Lorsqu’elle a appris le 20 mars la libération d’Olivier Grondeau, après plus de deux ans de détention en Iran, Noémie Kohler s’est bien sûr sentie «soulagée». «Nous nous sommes battus pour lui, c’était une grande joie de le savoir libre.» Mais elle a aussi ressenti du «désespoir», elle qui attend depuis près de trois ans la libération de sa sœur, Cécile, 40 ans, et du compagnon de celle-ci, Jacques Paris. «Olivier a été arrêté six mois après Cécile et il est libéré avant elle. C’était aussi le cas de deux autres Français, explique-t-elle. Cela montre que Cécile est victime d’un acharnement particulier.»
Ce mardi 25 mars midi, la jeune femme est venue avec ses parents devant les grilles de l’Assemblée nationale, où ont été accrochés les portraits de