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Libération
Désespoir

Pour la famille de Cécile Kohler, otage en Iran, «c’est une situation insupportable, il faut que ça s’arrête»

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L’enseignante française de 40 ans est détenue depuis près de trois ans avec son compagnon, Jacques Paris, dans la prison d’Evin, à Téhéran. Leurs photos ont été accrochées mardi aux grilles de l’Assemblée nationale à Paris.
Mireille Kohler et Pascal Kohler, parents de Cécile Kohler détenue en Iran avec son compagnon Jacques Paris, dévoilent avec la présidente de l'Assemblée nationale, Yael Braun-Pivet, des portraits du couple sur les grilles du Palais-Bourbon mardi 25 mars. (Bertrand Guay/AFP)
publié le 25 mars 2025 à 18h04

Une joie teintée de douleur. Lorsqu’elle a appris le 20 mars la libération d’Olivier Grondeau, après plus de deux ans de détention en Iran, Noémie Kohler s’est bien sûr sentie «soulagée». «Nous nous sommes battus pour lui, c’était une grande joie de le savoir libre.» Mais elle a aussi ressenti du «désespoir», elle qui attend depuis près de trois ans la libération de sa sœur, Cécile, 40 ans, et du compagnon de celle-ci, Jacques Paris. «Olivier a été arrêté six mois après Cécile et il est libéré avant elle. C’était aussi le cas de deux autres Français, explique-t-elle. Cela montre que Cécile est victime d’un acharnement particulier.»

Ce mardi 25 mars midi, la jeune femme est venue avec ses parents devant les grilles de l’Assemblée nationale, où ont été accrochés les portraits de