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Coupe du monde

Diplomatie et économie : et à la fin, c’est le Qatar qui gagne

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Coupe du monde 2022 au Qatardossier
L’équipe du Qatar n’a certes pas dépassé les phases de poules de la Coupe du monde, mais sa diplomatie est allée jusqu’en finale. L’organisation du Mondial a rassemblé des dizaines de chefs d’Etat et diplomates avec, parfois, des contrats à la clé, et toujours un peu plus d’influence gagnée.
L'émir du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani, reçoit le président Emmanuel Macron à Doha, le 14 décembre 2022. (Amiri Diwan/VIA REUTERS)
publié le 18 décembre 2022 à 12h01
(mis à jour le 18 décembre 2022 à 15h34)

Emmanuel Macron a effectué deux allers-retours Paris Doha en quelques jours pour soutenir l’équipe de France, mercredi en demi-finale et dimanche en finale. L’occasion de rencontrer les deux fois l’émir Tamim Al-Thani, brièvement mercredi au stade Al-Bayt, avant le match contre le Maroc puis pour un entretien plus approfondi dimanche. Ni le retentissant scandale de corruption par le Qatar de membres du Parlement européen à coups de sacs de billets de centaines de milliers d’euros ni les controverses depuis des mois sur le sort des travailleurs ou les dégâts environnementaux des chantiers de la Coupe du monde n’ont entravé le rapprochement entre les deux pays. Le président français, qui a «totalement assumé» son déplacement au Qatar pour soutenir l’équipe de France, a salué au passage «la bonne organisation» de la compétition, à la grande satisfaction des autorités et des médias