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Conflit

Raid à Damas : une escalade dangereuse contre «l’axe de la résistance» anti-Israël

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Le raid meurtrier du lundi 1er avril contre le consulat d’Iran à Damas fait monter la tension alors qu’Israël multiplie les frappes contre les forces pro-iraniennes en Syrie et au Liban. Le prix d’un renoncement à une offensive sur Rafah, à la demande de Washington ?
Un bâtiment détruit aux abords de l'ambassade iranienne à Damas, en Syrie, lundi 1er avril. (Louai Beshara /AFP)
publié le 2 avril 2024 à 18h54

Si l’embrasement régional tant redouté depuis le 7 Octobre entre Israël et ses voisins n’est toujours pas certain, une étape dans l’escalade risquant d’y conduire a été franchie lundi 1er avril. Le raid israélien contre le consulat d’Iran à Damas qui a tué 14 personnes, dont deux chefs militaires des Gardiens de la révolution, «sera puni», a menacé Téhéran. «Nous lui ferons regretter ce crime et les autres», a réagi le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei dans un communiqué, en présentant ses condoléances aux proches des victimes. «Ce crime ne passera pas sans que l’ennemi soit puni», a menacé de son côté le Hezbollah libanais en invoquant une «vengeance» à venir.

L’attaque, qu’Israël a refusé comme d’habitude de commenter, aurait été menée par «six missiles tirés par des chasseurs F-35», selon l’ambassadeur de la république islamique d’Iran à Damas. Sans précédent, elle a visé directement ce qui est considéré comme le territoire iranien, selon les normes pour les bâtiments diplomatiques. Jusque-là, les centaines de frappes imputées à Israël