Les propos d’Emmanuel Macron sur «l’ingratitude» de certains pays d’Afrique francophone, peu reconnaissants face à l’aide apportée par l’armée française, désormais jugée indésirable, continuent de susciter des réactions indignées. Après le Tchad et le Sénégal, c’est le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a exprimé son indignation mardi 14 janvier. Tout en se réjouissant d’un «mal nécessaire» qui permettrait aussi de «réveiller» les consciences. Dans leur bras de fer avec Paris, les dirigeants populistes et les nationalistes les plus radicaux ont été effectivement les premiers à tirer profit de ce langage du président français, souvent considéré comme insultant.
Mais la bruyante polémique déclenchée par certaines phrases du discours présidentiel devant les ambassade