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Libération
Criminel de guerre

Syrie : Bachar al-Assad a-t-il eu peur d’être arrêté à la COP28 ?

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Malgré une invitation officielle adressée au président syrien, la délégation de son pays à Dubaï est menée par son Premier ministre. Les opposants y voient une conséquence de l’émission d’un mandat d’arrêt international contre lui par la France en novembre.
Bachar al-Assad lors d'une réunion d’urgence de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique, à Riyad en Arabie saoudite, le 11 novembre. (AFP)
publié le 1er décembre 2023 à 18h08
(mis à jour le 1er décembre 2023 à 18h48)

Les organisateurs de la COP28 à Dubaï peuvent respirer : le président syrien Bachar al-Assad ne viendra pas. Ils n’auront pas à gérer le casse-tête des photos officielles avec des chefs d’Etat occidentaux qui refusent de figurer aux côtés du dictateur. «Déjà en 2008, lors du sommet pour la Méditerranée à Paris, cela avait été compliqué. Et c’était avant le soulèvement et la guerre, avant qu’il devienne un paria. Alors imaginez aujourd’hui…» dit l’ancien ambassadeur français en Syrie Michel Duclos. Comme annoncé mardi par le quotidien Al-Watan, organe de propagande du régime, la Syrie sera représentée par le Premier ministre Hussein Arnous. Bachar al-Assad restera dans son palais de Damas.

Son absence est a priori surprenante. Al-Assad tente désespérément de revenir sur la scène internationale. Il avait franchi une première étape lorsque la Syrie a réintégré la Ligue des pays arabes en mai et participé à une réunion avec une vingtaine de chefs d’Et