Déjà très compliquées en plus d’être secrètes, les négociations en cours sur un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas sont surtout soumises à la volonté d’un homme invisible, le plus traqué au monde depuis le 7 octobre. C’est en effet à Yahya Sinwar, le chef du Hamas à Gaza, qu’appartient le dernier mot sur la réponse de son mouvement au projet de trêve, attendue par tous ces derniers jours.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a bien dit lundi à Riyad «espérer une réponse favorable le plus rapidement possible» du mouvement islamiste à la proposition qu’il a qualifiée d’«extraordinairement généreuse de la part d’Israël», avant d’insister de nouveau mardi soir en l’appelant à accepter «sans plus tarder» la proposition de trêve – «plus de retards, plus d’excuses», a-t-il martelé. Et le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a beau piaffer d’impatience pour lancer son offensive tant redoutée sur Rafah, promettant mardi que l’armée israélienne entrerait dans la localité surpeuplée du sud de la bande de Gaza, que