Dans la culture politique espagnole, les démissions de responsables sont plutôt rares. Même en cas d’importants scandales de corruption, de désinformation manifeste ou d’accidents dus à la gabegie. Mais là, c’était trop pour Carlos Mazón, le président de la région de Valence, qui n’a pu s’expliquer sur sa négligence lors de la pire «goutte froide» du siècle survenue en Espagne, avec un bilan de 229 morts, il y a exactement un an.
Ce lundi 3 novembre, en officialisant sa démission, l’élu conservateur a lâché, comme on se défait d’un poids porté trop longtemps : «Je n’en peux plus !» Tout en ajoutant que si cela n’avait tenu qu’à lui, il aurait abandonné son poste bien avant – une allusion probable au fait que le chef du Parti populaire (PP),