Ils sont trois, assis devant des tentes de camping plantées la veille sur le boulevard Shaul Hamelech, ce jeudi 11 septembre au matin face au quartier général de l’armée, à Tel-Aviv. Derrière ces toiles de fortune, un campement sommaire : lits de camp, chaises en plastique, quelques boîtes de gâteaux entamées, une cafetière turque et des verres en carton. Ils ont passé la nuit ici. Il y a quelques semaines encore, ces réservistes combattaient au Sud-Liban ou à Gaza. Aujourd’hui, ils appellent à la fin de cette guerre.
Ariel Schwartz, 32 ans, kippa sur la tête, a fondé le mouvement des «Réservistes pour la fin de la guerre». Tout est parti d’une pétition qui a déjà recueilli 500 signatures de soldats et de réservistes. «La poursuite de la guerre, et plus encore son extension, nuit à la sécurité d’Israël, met en danger la vie des otages, impose une charge insupportable aux réservistes qui en paient le prix le plus lourd, et porte un coup sévère à l’économie comme à la position internationale du pays, indique le texte.