Ce week-end, Damas accueillait la première visite d’un haut responsable des Nations unies depuis la chute du pouvoir de Bachar al-Assad et la France préparait également une mission diplomatique, la première depuis 12 ans. Alors, que pouvons-nous attendre des nouvelles relations internationales de la Syrie ? La Turquie a déjà témoigné de son soutien en se disant prête à fournir de l’aide militaire si le nouveau gouvernement syrien le lui demande, alors que le pays est confronté à des frappes israéliennes.

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Pour les Syriens, il est aussi temps de retrouver une vie normale. L’université de Damas a repris les cours ce dimanche, pour la première fois depuis la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre. Les bars ont également rouvert, mais leurs gérants restent inquiets d’une éventuelle fermeture : des rumeurs indiquent que le nouveau pouvoir islamiste pourrait interdire la vente d’alcool. Mais partout dans le pays, c’est surtout l’espoir animé par la libération qui anime les Syriens. C’est ce dont nous avons parlé avec Camille Neveux, cheffe adjointe du service Planète à Libération.