Menu
Libération
Récap

Union à gauche dans les Hauts-de-France, le vaccin AstraZeneca suspendu dans plusieurs pays, situation sanitaire «tendue et inquiétante»... L’actu ce jeudi

Karima Delli (EE-LV), qui a pris la tête de la coalition de gauche dans les Hauts-de-France. (Stéphane de Sakutin/AFP)
publié le 11 mars 2021 à 20h16

Politique. Pour ne pas revivre le cauchemar de 2015 dans les Hauts-de-France, écologistes, socialistes, communistes et insoumis se sont mis d’accord pour une liste d’union dès le premier tour, derrière l’eurodéputée EE-LV Karima Delli. Cette dernière affrontera donc le sortant ex-Les Républicains, Xavier Bertrand, et la tête de liste du Rassemblement national, Sébastien Chenu. A un an de la présidentielle, l’accord des Hauts-de-France sera forcément perçu comme symbolique, mais il ne faut pas y voir le début d’une grande histoire. Le contexte régional joue beaucoup. Notre article.

Covid. Pour Olivier Véran, la situation sanitaire est «tendue et inquiétante». Dans son point hebdomadaire sur la crise du Covid-19, c’est ainsi que le ministre de la Santé a qualifié la situation. En région parisienne, Véran a assuré que, «toutes les douze minutes, un Francilien est admis en réanimation en raison de complications dues au Covid-19». Le ministre a en conséquence annoncé les transferts de «dizaines voire centaines de patients» des hôpitaux franciliens vers ceux d’autres régions. Toutes les infos du jour sur la pandémie.

Vaccins. Plusieurs pays suspendent l’utilisation du vaccin AstraZeneca, l’UE temporise. Dans le sillage de l’Autriche et du Danemark, un certain nombre d’Etats européens ont arrêté d’utiliser le produit du laboratoire anglo-suédois. Pour l’Agence européenne des médicaments, les avantages l’emportent sur les risques. En France, une suspension n’est pas à l’ordre du jour.

Economie. Chômage, activité, épargne... Dans sa note de conjoncture, «la plus étoffée depuis le début de la crise sanitaire», l’Institut national de la statistique revient sur l’état économique et social du pays depuis le premier confinement. Selon ses estimations, le PIB français devrait s’établir au printemps à 3% sous son niveau d’avant-crise.

Grandes entreprises. Veolia, candidat au rachat de Suez, a proposé ce jeudi de maintenir une concurrence sur le marché hexagonal. Le leader français de l’eau a jusqu’à présent réussi à acquérir 30% du capital du numéro 2 du secteur et bataille ferme pour récupérer les 70% restant. Pour l’heure, son offre n’a pas l’air de séduire.

Justice. Jean-Christophe Lagarde, le patron de l’UDI, était en garde à vue ce jeudi matin pour détention d’armes non déclarées. Un différend familial serait à l’origine de l’intervention policière à son domicile en Seine-Saint-Denis.

Cyclisme. A cause du confinement prolongé ce week-end du littoral des Alpes-Maritimes, Paris-Nice ne s’achèvera pas sur la promenade des Anglais dimanche, ni même dans la métropole niçoise, a annoncé la préfecture ce jeudi. Les organisateurs cherchent une solution de repli.

A lire sur liberation.fr

Planète. Au Brésil, «la personnalité qui incarne le mieux l’opposition à Bolsonaro, c’est Lula». Le politologue Gaspard Estrada tire les leçons de l’annulation des condamnations qui rendaient inéligible l’ancien chef de l’Etat brésilien. Et évalue ses chances pour l’élection présidentielle de 2022, alors que, lundi, un juge de la Cour suprême du Brésil a annulé pour vice de forme l’ensemble des condamnations de l’ancien métallo de 75 ans, le rendant à nouveau éligible.

Social. L’avenir du sous-traitant automobile SAM inquiète l’Aveyron. 500 personnes ont manifesté à Rodez ce jeudi matin pour alerter sur l’avenir des 214 salariés de la Société aveyronnaise de métallurgie qui fournit Renault. Avec les suppressions de postes chez Bosch, ce sont près de 1 000 emplois industriels qui sont menacés dans la région.

Education. Harcèlement scolaire : «Les adultes doivent se mettre ensemble pour qu’il n’y ait pas de trou dans la raquette». Alors qu’Alisha, 14 ans, victime de harcèlement de la part de camarades de lycée, est morte noyée en région parisienne lundi, la pédopsychiatre Nicole Catheline appelle à une mise en commun des forces pour faire cesser ces violences.

Reportage. Dans un Ehpad charentais, «le cheval est un partenaire de thérapie génial». Une fois par mois, Marie Pesi se rend avec sa ponette dans une maison de retraite de Gond-Pontouvre, près d’Angoulême. Encadrée par des professionnels de santé, leur visite, en plus d’être «une bouffée d’air», aide les résidents tant sur le plan moteur que cognitif.

Culture. Au Théâtre de la Colline occupé : «Je commence à ne plus comprendre pourquoi je veux faire ce métier». Depuis mardi, une trentaine d’étudiantes et étudiants en théâtre venus d’écoles parisiennes occupent le Théâtre de la Colline. Ils réclament la réouverture des lieux culturels et un plan d’accompagnement. Libération a passé une soirée avec eux.