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Libération

Sénatoriales: lutte au couteau pour les quatre fauteuils du Val-d'Oise

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publié le 30 août 1995 à 7h08

La formation de listes officielles de candidats aux élections

sénatoriales dans le Val-d'Oise s'avère particulièrement laborieuse, les ambitions de beaucoup d'élus se heurtant dans le département à un problème majeur: seulement quatre sièges pour 1,1 million d'habitants, soit le record de France de la sous-représentation au palais du Luxembourg.

Tête de liste officielle de la coalition RPR-UDF, Jean-Philippe Lachenaud, président du conseil général (PR depuis peu), est, sur le papier, certain de son entrée au Sénat, tout comme son numéro 2, Nelly Olin, conseillère générale RPR qui, aux dernières élections municipales, a conquis la citadelle communiste de Garges-lès-Gonesse. Mais avec seulement quatre sièges à pourvoir, la majorité n'est pas certaine de voir passer son numéro 3, Gérard Claudel (non-inscrit), premier vice-président du conseil général et, surtout, président de l'Association des maires du Val-d'Oise. Si l'intéressé, lié par un vieux serment de fidélité à Jean-Philippe Lachenaud, ne laisse rien paraître de son inquiétude, il n'en va pas de même d'autres élus UDF: Christian Gourmelen, député-maire d'Osny, et Yannick Paternotte, maire de Sannois, tous deux vice-présidents du conseil général, jugent ainsi que le RPR a la part trop belle. De leurs côtés, Jean-Pierre Delalande, député-maire RPR de Deuil-la-Barre, et André Petit, maire et conseiller général UDF d'Eaubonne, ont également multiplié les contacts pour constituer leurs propres listes. Jean-Pierre Delalande vie