L'autoroute A 104, dernier maillon manquant de la Francilienne entre
Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) et Orgeval (Yvelines), sera construite selon un tracé proche de celui initialement prévu à travers Eragny-sur-Oise (Val-d'Oise), Conflans-Sainte-Honorine et Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). Mais suite aux protestations du comité des riverains (Copra), de nouvelles améliorations seront apportées à la protection de l'environnement.
Tels sont les deux messages qu'a fait passer hier le ministre de l'Equipement Bernard Pons aux élus des deux départements concernés.
C'est devant les préfets des Yvelines et du Val-d'Oise, les maires, conseillers généraux et députés au complet que Bernard Pons a voulu «calmer le jeu» après les dernières manifestations du Copra, décidé à tout mettre en oeuvre pour empêcher la réalisation de l'A 104.
«Chacun s'est exprimé, j'ai reçu plusieurs fois les opposants et les élus», a expliqué en substance Bernard Pons. Le ministre de l'Equipement a rejeté le tracé «alternatif» à travers la forêt de Saint-Germain, proposé par Pierre Cardo, le député-maire de Chanteloup-les-Vignes, projet jugé à la fois trop coûteux (l'autoroute aurait été enterrée) et inapproprié au flux de véhicules engendré par la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, les autoroutes A 15 (Pontoise-Gennevilliers) et A 16 (la future Paris-Londres).
Bernard Pons a conclu que le tracé dit «centre», très proche de celui réservé sur les plans d'urbanisme depuis un quart de siècle, était le seul permettant de