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De la crise à la transition démocratique

Crise des prix, dépendance aux marchés, opacité des mécanismes : l’électricité, bien de première nécessité, se retrouve au cœur des tensions sociales et géopolitiques. Si la libéralisation du secteur promettait des prix plus justes et plus de transparence, la crise énergétique de 2022 a révélé la vulnérabilité d’un système dominé par les logiques de marché. Face à cette instabilité, la question d’une souveraineté énergétique citoyenne refait surface.

(MARYLOU MAURICIO/Enercoop)

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Enercoop
Publié le 18/09/2025 à 14h12, mis à jour le 22/09/2025 à 9h27

Jusqu’à la fin des années 1990, l’électricité en France relevait d’un monopole public avec, depuis 1946, EDF comme acteur unique et nationalisé qui gérait toute la chaîne énergétique. À l’orée des années 2000, l’ouverture à la concurrence, portée par l’Union européenne, est venue bouleverser cet équilibre avec la libéralisation du secteur et des promesses… des prix plus bas, plus d’innovations et un choix élargi pour les consommateurs. Depuis la fin annoncée du monopole d’EDF, les fournisseurs achètent l’électricité sur des marchés de gros pour la revendre aux consommateurs. Mais plus de 20 ans après le changement de mécanique, le constat est nuancé. Les promesses de baisse des prix peinent à se concrétiser tandis que la lisibilité des offres reste largement incomplète. «Le modèle a dépossédé les citoyen·nes de tous les enjeux liés à la production et à la consommation d’énergie.»

Ce sont, en effet, des sujets très complexes avec peu de transparence, notamment à cause du prisme nucléaire dominant qui, par définition, repose sur une gestion ultra-centralisée, opaque, presque secrète. Résultat : la plupart des gens n’ont aucune idée de son fonctionnement. «La production et la fourniture d’énergie, personne ne comprend comment ça marche !», commente Béatrice Delpech, directrice générale adjointe d’Enercoop.

Une crise révélatrice des limites du marché

L’année 2022 a marqué un tournant brutal pour les foyers, entreprises et collectivités. Avec la guerre en Ukraine et la flambée des prix du gaz, la crise énergétique a contribué à exposer les failles d’un système dérégulé, où le prix de l’électricité dépend du jeu spéculatif de l’offre et de la demande à l’échelle européenne.

Août 2022, la tension atteint même un pic avec un mégawattheure (MWh) qui a pu s’échanger jusqu’à plus de 1 000 euros sur le marché spot français (source : EPEX Spot), contre 85 euros un an plus tôt. Une envolée qui a fini par se répercuter sur les factures des foyers et des collectivités. En cause : la guerre en Ukraine, bien sûr, mais aussi une indisponibilité historique du parc nucléaire français, avec plus de la moitié des réacteurs à l’arrêt pour maintenance ou corrosion. Résultat : la France, habituellement exportatrice nette d’électricité est devenue importatrice, et les prix ont explosé. Malgré le bouclier tarifaire, l’impact sur le pouvoir d’achat est resté fort. La part minoritaire des énergies renouvelables n’a pas permis de protéger suffisamment les consommateur·rices face aux défaillances du nucléaire, au moment où la flambée des prix du gaz ont rendu ce moyen de production particulièrement onéreux, entraînant avec lui les prix du marché. Dès lors, plus que jamais, une question s’est imposée : et si la solution ne tenait pas seulement à la source d’énergie, mais aussi à la manière dont on l’organise collectivement ?

Reprendre la main : vers une souveraineté énergétique citoyenne

Clairement, la crise de 2022 a ouvert plus encore une brèche dans la conscience collective : celle d’un système énergétique vulnérable, obscur et largement hors de portée des citoyen·nes. Pour beaucoup, cette période a révélé une forme d’impuissance. Pourquoi les prix flambent-ils ? Qui décide de ce que coûte l’électricité ? D’où vient réellement l’énergie que nous consommons au quotidien ? Autant de questions sans réponse claire. À l’opposé de cette complexité subie, certaines initiatives redonnent du sens à l’idée de souveraineté énergétique, entendue non pas comme un repli, mais comme une capacité d’agir, ensemble, sur les leviers de la transition. Reprendre la main sur la production, comprendre les mécanismes de distribution, décider collectivement des investissements à réaliser, ou encore maîtriser les usages en fonction des besoins réels : voilà les premiers pas d’un modèle plus résilient.

Favoriser la gouvernance locale

C’est dans cette optique qu’a émergé, dès 2005, la coopérative Enercoop, portée par des acteur·rices de l’économie sociale et solidaire avec pour mission de construire une alternative au modèle dominant, en reconnectant producteur·rices, consommateur·rices et territoires. «Au sein de notre réseau de coopératives, nous développons des projets de production d’énergie renouvelable à gouvernance locale. Cela signifie que nous mettons autour de la table des habitants, des habitantes, des entreprises, des collectivités qui décident ensemble quoi faire, comment le faire et pourquoi le faire, comme par exemple, utiliser l’énergie produite pour éclairer les services publics de la commune, chauffer la piscine municipale…», explique Béatrice Delpech.

Avec un statut de SCIC* et une gouvernance partagée entre sociétaires aux profils variés - client·es, producteur·rices, entreprises, collectivités, partenaires, salarié·es - la coopérative propose ainsi un modèle dans lequel les décisions stratégiques ne sont plus dictées par la rentabilité seule, mais guidées par des choix collectifs. L’approvisionnement, 100 % renouvelable et traçable, s’effectue directement auprès de producteur·rices d’énergie en France. Enercoop promeut également un modèle de contractualisation résilient, en développant des contrats directs de long terme, construits sur les coûts de production, dans l’objectif de garantir un prix juste, stable et moins dépendant des fluctuations du marché. S’ajoute à cela, le développement d’installations solaires et éoliennes par les coopératives Enercoop. Une approche qui produit des effets concrets : acceptation sociale, transparence et retombées économiques durables. «Pour un euro investi dans un projet à gouvernance locale, il y a 2,50 euros de retombées sur le territoire», rappelle Béatrice Delpech.

*Société Coopérative d’Intérêt Collectif

Cette communication ne constitue ni un document contractuel, ni un conseil en investissement. Offre sans prospectus, réalisée en application de l’article L. 411-2 du Code monétaire et financier. Pour connaître les conditions et les risques associés à l’investissement, veuillez vous référer à la documentation mise à disposition sur www.enercoop.fr.
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