«Le sujet de l’énergie nous échappait totalement.» Quand Cathy Nantier évoque ses premières discussions avec ses voisin·es sur la transition écologique, c’est ce constat d’impuissance qui revient : «On pouvait changer d’ampoules, faire attention chez nous, mais ça ne changeait rien au système.» Alors en 2020, avec une poignée d’habitant·es motivé·es, elle cofonde Élocit, un collectif citoyen des Mauges, à l’est du Maine-et-Loire. Objectif : créer des centrales solaires locales, portées et financées par les habitants eux-mêmes.
Un apprentissage collectif, une énergie partagée
«On ne voulait pas juste être des consommatrices ou consommateurs responsables. Nous souhaitions être acteur·rices de la production, ici, chez nous.» Pour cela, il a fallu tout apprendre : la technique, le financement, le droit, la structuration juridique. «Nous sommes partis de zéro, mais très vite, on s’est dit que c’était possible.» Le déclic, c’est le pouvoir d’agir. «Être sociétaire chez Enercoop, c’est déjà une façon concrète de s’engager. Participer à un projet comme celui-là, c’est une manière de le faire : on touche du doigt des sujets que nous croyions réservés aux experts. Et on voit qu’à plusieurs, on peut vraiment avancer.»
Des projets ancrés dans le territoire
Avec Élocit, Cathy participe à l’identification des toitures, au montage administratif des projets, à la mobilisation locale. «On cherche des bâtiments publics, agricoles ou industriels pour installer du photovoltaïque. Ensuite, nous créons une structure citoyenne, souvent une SAS ou une SCIC*, pour porter le projet. On réunit des habitant·es, on explique, on fait des réunions publiques… et ça marche !» Parmi les projets en cours, l’un d’eux l’enthousiasme particulièrement : l’installation d’une centrale solaire au sol sur un terrain impropre à tout autre usage. «C’est un terrain non constructible, en zone agricole, sur lequel on ne peut rien faire d’autre.» Pour Cathy, ce type de choix n’est pas anodin : «C’est cohérent avec la vision d’Enercoop, c’est-à-dire ne pas artificialiser les sols, ne pas faire n’importe quoi.» Ce qui motive Cathy, c’est la cohérence du modèle : énergie locale, propriété citoyenne, retombées sur le territoire. «On sort de la logique où l’électricité est produite loin, vendue par des grands groupes et gérée à distance. Là, on sait où va l’argent, on sait d’où vient l’électricité. Et surtout, on se sent utiles.»
Un mouvement qui peut essaimer
Enercoop joue un rôle central dans cette dynamique. «Nous ne voulions pas vendre l’électricité à n’importe quel acteur du marché. Avec Enercoop, on sait que l’énergie produite pourra être intégrée dans leur mix énergétique et cela donne encore plus de sens à notre action.» Cathy ne se considère pas comme une militante au sens classique mais elle revendique un engagement profond pour un futur plus juste. «J’ai un métier, une vie, je ne suis pas militante à plein temps. Mais ce projet me donne l’impression de contribuer vraiment à quelque chose de durable. Et puis, ça crée du lien dans le village.» Aujourd’hui, Élocit a déjà plusieurs projets en cours. D’autres collectifs similaires émergent un peu partout en France. «Ce n’est pas anecdotique. C’est un vrai mouvement. On n’attend plus que ça vienne d’en haut. On agit là où on est.» Et demain ? «Il faut que ces initiatives se multiplient, que les Françaises et Français se rendent compte que c’est possible : produire localement, en coopérative, en lien avec Enercoop, c’est une voie d’avenir. Nous voulons inspirer d’autres territoires.» Pour Cathy, la transition énergétique ne doit pas être subie, mais portée collectivement. Et chaque panneau posé sur une toiture de son territoire est une victoire partagée. «Je suis fière de dire : cette énergie, elle est à nous !»
* SCIC = Société Coopérative d’Intérêt Collectif
Cette communication ne constitue ni un document contractuel, ni un conseil en investissement. Offre sans prospectus, réalisée en application de l’article L. 411-2 du Code monétaire et financier.
Pour connaître les conditions et les risques associés à l’investissement, veuillez vous référer à la documentation mise à disposition sur www.enercoop.fr.
L’investissement dans des parts sociales ou titres participatifs comporte un risque de perte partielle ou totale du capital investi, ainsi qu’un risque de liquidité.

