Alejandra est née au Chili. Son enfance, elle la passe dans une famille très politisée, où l’engagement citoyen et les discussions sur les grandes orientations de la société sont omniprésents. Ce terreau familial laisse une empreinte forte : «J’ai grandi là-dedans. Avec ma famille, on allait aux manifs, on parlait écologie, énergie, justice sociale. C’était normal chez nous», explique-t-elle. Après son départ du Chili, elle s’installe en France au début des années 90. Le climat de défiance vis-à-vis du modèle de société alors en place l’inquiète. «Nous devenions extrêmement dépendants aux énergies fossiles et au nucléaire, avec la catastrophe de Tchernobyl. Elle explique : «Je me suis toujours dit qu’on devait trouver des alternatives. Ça m’a vraiment renforcée dans ma volonté de m’engager.»
Quitter le salariat pour s’aligner avec ses convictions
Cette volonté prend une forme plus concrète en 2009. Alejandra quitte alors son emploi salarié dans un cabinet de conseil pour fonder Greensalto, une structure d’accompagnement à la transition écologique. Elle se spécialise dans les démarches responsables auprès des entreprises. «J’ai essayé d’aller le plus loin possible dans la cohérence entre mes convictions et mon activité professionnelle.» L’idée d’un projet collectif et coopératif l’accompagne dès le début. Elle envisage de créer une SCOP* pour porter son activité, entre en partenariat avec l’Union régionale des SCOP en Île-de-France, et découvre alors d’autres coopératives engagées, comme La Nef… et Enercoop. Son modèle, calqué sur celui d’une SCIC, la convainc pour la transition énergétique. Elle devient sociétaire et communicante de la coopérative en Auvergne-Rhône-Alpes, l’une des 13 que compte le réseau Enercoop.
Une adhésion profonde aux valeurs de la coopérative
Ce qui la séduit, au-delà du contrat d’énergie verte, c’est la gouvernance démocratique. «Je voulais que mon argent serve à autre chose qu’à alimenter un système opaque et spéculatif. En devenant sociétaire, je sais que je participe à un projet citoyen. Je me sens reliée à d’autres personnes, je participe à une dynamique. Je ne suis pas seulement cliente. On le fait pour contribuer à un projet qui a du sens.» Pendant plusieurs années, très prise par ses enfants et sa vie professionnelle, elle s’éloigne un peu de la vie coopérative. Mais elle garde ce lien de confiance avec Enercoop, qui ne s’est jamais démenti. «Tout fonctionnait très bien. C’est simple, fluide, il y avait toujours quelqu’un de sympa au bout du fil si besoin.»
Une ambassadrice désormais engagée sur le terrain
Depuis peu, Alejandra a accepté de devenir ambassadrice Enercoop. Un rôle qu’elle endosse avec humilité, mais aussi avec lucidité : «Je ne suis pas une grande militante. Mais je veux simplement faire ma part.» Concrètement, cela signifie représenter Enercoop lors d’événements, rendre visibles les alternatives. «Cet écosystème me permet de porter les valeurs de la coopérative et de témoigner lors des salons ou d’événements citoyens.» Alejandra, installée en Auvergne-Rhône-Alpes depuis plus de 20 ans, sillonne désormais la région aux côtés des salarié·es ou d’autres bénévoles. Ils présentent sur le stand d’Enercoop les projets locaux, participent à des débats et expliquent la différence du modèle. Un engagement concret, qui associe promotion sur le terrain de ce lieu de vie, d’activité et de coopérative. En parallèle de ces actions, ses prises de parole rappellent la nécessité de relocaliser l’énergie, de réduire la dépendance aux énergies fossiles. À l’échelle de son lieu de vie, Alejandra est co-propriétaire d’une centrale solaire citoyenne. Elle participe aussi à des visites de terrain, notamment récemment sur une friche industrielle où une centrale photovoltaïque a été implantée. Le site incarne tout ce que veut cultiver Enercoop : un choix réfléchi du foncier, une attention portée à la biodiversité, des partenariats avec les associations locales et surtout une concertation avec les habitants et les collectivités. «Chacun agit à l’échelle de son territoire. Ce ne sont pas de grosses structures, mais elles ont une vraie valeur».
Faire tomber les freins à l’engagement
À celles et ceux qui aimeraient s’impliquer davantage mais se sentent freiné·es par le manque de temps ou de compétences, Alejandra tient à rappeler : «Être sociétaire, ce n’est pas compliqué. On peut juste souscrire à un contrat d’électricité 100 % renouvelable, ou choisir de prendre des parts sociales. Et si on veut aller plus loin, on peut participer aux instances locales, mais ce n’est jamais imposé.» Pour elle, l’essentiel est d’agir à son échelle : «Ce n’est pas l’intensité de l’engagement qui compte, mais la cohérence avec ce qu’on est capable de faire à un moment donné de sa vie. Dans tous les cas, c’est une bonne manière de sortir du sentiment d’impuissance. Agir avec d’autres, c’est ça qui change tout…».
*SCOP : Société Coopérative de Production
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