Les fêtes de Noël approchent et vous êtes à l’affût d’idées cadeaux ? Retrouvez les recommandations de Libé ici.
Broche de charme
La Française Constance Guisset a fondé son studio spécialisé en design, architecture intérieure et scénographie en 2009. A défaut de pouvoir (s’)offrir une de ses suspensions spectaculaires comme la grande Vertigo, ou les bijoux de la série Nebula qui associe de la roche composite aux airs de météorite et perles de Tahiti, on peut se rabattre avec enthousiasme sur ses broches Mist, Lunar ou Solar qui partagent un air de famille, délicates mais évocatrices, élégantes et oniriques. Aimantées, elles sont faciles à positionner. S.Ch.
Broches Mist, Lunar ou Solar, 30 € le petit modèle, 40 € le grand.
Les cous et les couleurs
Mention spéciale pour le bestiaire – panthère, tigre, hibou, éléphant, kangourou, ours, chameau, toucan… – d’Inoui Editions. Mais la nature est de toute façon omniprésente dans les motifs, même les plus abstraits, de cette maison fondée en 2009 par un tandem féminin issu de la mode et qui, œuvrant en baie de Somme, les décline sur des écharpes, foulards, sacs, foutas, serviettes, pochettes… Très colorés, graphiques, pop, baroques, ils dopent des objets en soi classiques. Il faut contempler de près certaines écharpes, qui fourmillent de personnages. S.Ch.
Echarpe en laine à partir de 115 €, en soie à partir de 175 €, en cachemire à partir de 195 €.
Sent-bon et loyaux services
Ceux qui ne sont pas surpris de trouver une boîte d’allumettes aux WC savent : le soufre permet de masquer les mauvaises odeurs en un craquement. Officine universelle Buly 1803 propose une version à la fois ultra-pratique et raffinée de cette astuce de grand-mère pour parfumer la maison – et ça marche. La gamme de senteurs est large (ambrées et épicées, boisées et encens, boisées et fumées) et les boîtes qui affichent des portraits anciens, sont ravissantes, des éléments de déco. Le packaging (à écho vintage) est de fait une des grandes forces de l’offre d’Officine Universelle Buly 1803, marque créée en 2014 par le couple Victoire de Taillac-Ramdane Touhami qui a repris là le flambeau de Jean-Vincent Bully, parfumeur star du XIXe. S.Ch.
Boîte d’allumettes parfumées, 16 €.
Joue-la comme Pharrell
Couteau suisse du succès, du hip-hop au streetwear jusqu’au grand luxe (il est depuis février le directeur artistique des lignes homme de Louis Vuitton), Pharrell Williams (50 ans) peut en outre se prévaloir d’un physique qui semble déjouer les lois du vieillissement. Partant, pas étonnant qu’il investisse les soins de la peau. Sa marque Humanrace, créée en partenariat avec sa dermatologue personnelle depuis vingt ans, Elena Jones, est pour tous mais son packaging vert pétard appelle le consommateur masculin – qui se bichonne toujours plus. La promesse : des produits doux qui utilisent des ingrédients propres et végétaliens, un emballage fabriqué à partir de 50 % de plastique recyclé, et les contenants sont rechargeables. L’exfoliant aux enzymes de lotus est une bonne pioche pour permettre à Chouchou de se la jouer comme Pharrell. S.Ch.
Exfoliant aux enzymes de lotus, 50 €.
Tirer le glow lot
L’Anglaise Charlotte Tilbury fait partie des maquilleuses stars qui ont lancé ensuite leur propre marque – elle est également active sur YouTube et tient un blog où elle propose des conseils en soins de la peau et des tutoriels de maquillage. Ses produits sont girly juste ce qu’il faut et très souvent convaincants, à commencer par la gamme Pillow Talk, qui est culte. Crémeux, le blush deux en un, pour les lèvres comme les joues, permet de pimper les mines en berne de l’hiver. S.Ch.
Pillow Talk Lip & Cheek Glow, 42 €.
Pas si gourde que ça
On ne le répétera jamais assez : il est impératif de boire au minimum 1,5 litre d’eau par jour en moyenne. Pour les sportifs, cette quantité minimale doit être doublée. Or, selon différentes études, quasiment trois quarts des Français s’hydratent mal. Pour ne pas oublier de boire, la gourde peut donc être un allié de poids, facilement transportable, en plus d’être plus écolo. Ça tombe bien, il existe pléthore de modèles pour tous les goûts et toutes les bourses. La tendance en cours dans un marché en pleine expansion ? Les bouteilles connectées. Elles sont reliées par Bluetooth à une application sur smartphone qui envoie des rappels réguliers quand il est l’heure de s’envoyer une rasade de flotte. F.Ba.
Gourde en acier inoxydable Equa (680 ml), 84 € ou HidrateSpark Steel (620 ml), en partenariat avec Apple, 79,95 €.
Un défi de rail
A l’heure du «flygskam», expression suédoise désignant la honte de prendre l’avion par bonne conscience écologique, le train confirme sa supériorité morale – malgré des tarifs souvent plus élevés. En Europe, les voyageurs sont d’ailleurs incités à privilégier ce mode de transport plus vertueux. Rien d’étonnant donc à ce que le voyage en train, que ce soit pour quelques jours de vacances ou faire un tour du continent, ait le vent en poupe. En atteste par ailleurs le nombre croissant de guides touristiques, dans la veine du Lonely Planet, qui vantent les joies de l’itinérance ferroviaire. Alors pour voyager autrement ou inciter vos proches à partir à l’aventure, pourquoi ne pas glisser un de ces beaux ouvrages illustrés sous le sapin ? F.Ba.
Découvrir le monde en train de Géo, avec des propositions sur les six continents, 29,95 €.
(Se) faire une fleur
Il n’y a aucune raison de ne pas (s’)offrir régulièrement des fleurs. De plus en plus de fleuristes, notamment en ligne, proposent, par le biais d’un abonnement, l’envoi hebdomadaire ou mensuel à domicile de beaux bouquets de saison. Par souci écolo, on privilégiera des commerçants qui travaillent les tiges locales et durables. F.Ba.
Fleurs d’ici (39 € le bouquet à la semaine) ou Désirée (250 € pour six bouquets moyens pendant trois mois). Livraison incluse.
Argent content
Le renouveau du bijou masculin est acté depuis quelques années. Bagues serties, colliers à perles, boucles d’oreilles extravagantes : les propositions sont désormais diverses et accompagnent tous les styles vestimentaires. L’option sobre, passe-partout ou élégante est néanmoins en argent. Et là encore, il y en a pour tous les looks et toutes les bourses. Cela va des bijoux au poids de chez Gudule (18 euros la bague avec le plus faible grammage) aux bracelets minimalistes du créateur parisien Ursul (entre 62 et 330 euros selon les modèles), jusqu’aux colliers et pendentifs bruts de chez Légion (entre 295 et 1 290 euros). F.Ba.
Bague à partir de 18€ chez Gudule, bracelet à partir de 62 € chez Ursul, collier à partir de 295 € chez Légion.
Du jamais-vulve
A l’ère de la révolution sexuelle 2.0, on ne compte plus le nombre de bouquins qui emboîtent le pas à ce mouvement qui «donne de la vulve» et explore la sexualité féminine sans tabous. Voici trois propositions de titres qui mêlent rigueur scientifique, expériences personnelles et, surtout, humour. Primo, la Bible du vagin signée Jen Gunter, gynécologue américano-canadienne qui fait partie des toutes premières à avoir fait bouger les lignes à l’orée des années 2020. Deuzio, Pussypedia, une encyclopédie sur l’intime féminin qui appelle à ce que les femmes se réapproprient leurs corps. Tertio, place au dictionnaire les Mots du Q de l’influenceuse sexo Camille Aumont Carnel. Des mots à la fois drôles et nécessaires qui méritent bel et bien leur place sous le sapin. K.D.-T.
La Bible du vagin de Jen Gunter, First Editions, 384 pp., 19,95 €. Pussypedia de Maria Conejo et Zoé Mendelson, éd. Dalva, 452 pp., 29 €. Les Mots du Q de Camille Aumont Carnel, Le Robert, 400 pp., 19,90 €.
Baladeur de pointe
Alors que les débats autour des supports d’écoute musicale font rage, la toute jeune marque française We Are Rewind a choisi de surfer sur la tendance du retour à la bonne vieille cassette. Elle propose un lecteur portable – avec, en prime, la possibilité de s’offrir des cassettes vierges à 7 euros l’unité ou 65 euros le lot de dix. Gadget ludique, objet de décoration ou rappel aux antiquités sonores qui sommeillent dans les greniers, il y en a pour tous les usages. Sans compter que le design est au rendez-vous. Proposé en orange, bleu ou gris foncé, l’objet rectangulaire et minimaliste propose non seulement les fonctionnalités originelles du lecteur cassette (lecture, pause, stop, enregistrement, prise jack pour micro, etc.) en plus d’un port USB et d’un émetteur Bluetooth – pour ceux qui en ont terminé avec les casques ou écouteurs filaires. La batterie, rechargeable, offre une autonomie de 12 heures. En somme, un walkman qui assure le rendu analogique des années 80 en combinant un peu des outils numériques de notre époque. K.D.-T.
Lecteur cassette portable We Are Rewind, 149 €.
Haut les bains !
Prendre un bain après une dure journée de labeur… C’est l’un de ces petits plaisirs quotidiens dont les effets relaxants ne sont plus à démontrer. En ce qui nous concerne, une goutte d’huile de lavande dans l’eau moussante et chaude est un «must». Mais la marque française Équilibre, spécialisée dans les produits bien-être à base de cannabidiol (tisanes, cosmétiques ou huiles intimes), va plus loin. Elle propose des sels de bain confectionnés à partir de pétales de rose ou de feuilles d’eucalyptus et agrémentés de CBD. Vertus selon la marque : apaisement des tensions musculaires, diminution du stress et aide à l’endormissement. Soit 300 grammes de bonheur dans un petit pot transparent. K.D.-T.
Sels de bain au CBD et pétales de roses ou eucalyptus, 24 €.
La fête de Luma
Si depuis quelques années le marché du vidéoprojecteur est en plein essor, voici venu le temps des modèles portables, à des tailles plus ou moins variables. Dans la gamme proposée par Kodak, le Luma 350 tient carrément dans la poche. Carré, sans fil, blanc et doré, il projette, selon le fabricant, des images nettes et précises, est équipé d’une lampe LED (dont la durée de vie est de 30 000 heures de visionnage). Malgré sa petite taille, on peut compter sur une entrée AV, une prise HDMI, un port USB et une prise jack. Il est aussi possible de le connecter à un smartphone ou une tablette. K.D.-T.
Vidéoprojecteur portable Kodak Luma 350, 449,99 €.
Doux de pieds
Lancés en 2019 en Belgique et distribués en France, les chaussons Flemar (ça ne s’invente pas) s’imaginent en partenaire officiel de vos moments de paresse hivernaux. Confectionnées à partir de matériaux naturels, les pantoufles sont fabriquées de façon artisanale à partir de laine d’alpaga, un fil textile chaud et très doux provenant de petites fermes indépendantes de l’Altiplano au Pérou, sans fibre synthétique et plastique. Les modèles ont été imaginés par un trentenaire, Nassim Benoussaid. Atteint d’une myopathie, il vit en chaise roulante. Assis toute la journée, sa circulation sanguine n’est pas optimale et il a rapidement froid aux pieds. Avec deux amis d’enfance, l’entrepreneur décide de créer «les chaussons de [s]es rêves». Le confort des Flemar est indéniable, et elles gardent les pieds au chaud. Nassim Benoussaid est bien décidé à en faire profiter le plus grand nombre tout en veillant à l’insertion de personnes en situation de handicap, chargées d’empaqueter les commandes des clients. B.F.
Pantoufles Flemar, de 77 à 119 €. Disponibles sur flemar.com.
De la carpette aux pieds
Des tapis design, lavables et fabriqués sur commande, c’est le pari de la marque américaine Ruggable désormais disponible en France après avoir été lancée au Royaume-Uni et en Allemagne. Pour séduire une clientèle la plus large possible, elle propose des tapis d’inspiration vintage aux motifs bohèmes, en passant par les textures luxueuses ou les imprimés méditerranéens. Ruggable multiplie aussi les collaborations avec des noms ronflants du design mondial tels qu’Iris Apfel, Jonathan Adler et Nina Takesh. Son système de tapis en deux parties breveté comprend une housse légère et un sous-tapis antidérapant. La housse se fixe au sous-tapis. Elle peut être retirée, pliée et facilement jetée dans la machine à laver. B.F.
Tapis Ruggable, de 99 à 1 219 €.
Dans la cour d’écrans
Transformer le livre papier en aventure tactile et en faire une expérience de lecture augmentée pour les enfants de 3 à 7 ans : à l’aide de sa console sans écran, fabriquée en France, Bugali propose de faire des livres une odyssée sonore dans laquelle les enfants explorent du bout des doigts des univers et des histoires. Pour ce faire, il suffit de clipser des livres spéciaux sur la tablette. Même les enfants qui ne savent pas encore lire ont donc accès aux bouquins. B.F.
Console Bugali, 129 €.
Parfums gourmets
Amateurs de notes rares, les parfums de la maison de haute parfumerie Aponie (conçus, fabriqués et conditionnés en France) sont faits pour vous. Leurs fragrances mêlant encens, vanille, ylang-ylang, cuir ou encore accords de bois noble offrent une signature olfactive inattendue. Axés autour de l’audace, l’épicurisme et l’élégance, les parfums ont des noms souvent liés à la Grèce antique : Jolanta, Sybaris ou encore Aryballe. Ce dernier désigne par ailleurs l’un des premiers contenants de parfum de l’histoire apparus à Corinthe, cité grecque jadis tournée vers le luxe. B.F.
Parfums Aponie (100 ml), 110 €.
Les belles lettres
La correspondance n’a pas dit son dernier mot, surtout à l’heure des textos et autres messages privés sur les réseaux sociaux. Si vous avez quelque chose à vous reprocher ou de nobles salutations à transmettre, la lettre papier peut vous faire gagner des points auprès du récipiendaire. Et permet surtout de se poser quelques minutes la plume à la main. Plusieurs solutions s’offrent aux amateurs. Dans l’esprit des «lettres de château», qui permettaient d’adresser des remerciements à un hôte pour son bon accueil, il y a le papier fabriqué par les Florentins de Pineider et gravé à son nom par la maison Astier de Villatte auprès de Saig, la dernière imprimerie de Paris. La marque portugaise Fine & Candy, fondée par le duo d’architectes Oitoemponto, répond, elle, à n’importe quelle demande (le prix s’en ressentira). Dans un esprit plus modeste, et pour une somme modique (25 feuilles et enveloppes pour 40 euros), il est possible de passer commande sur Internet auprès de Zazzle, spécialiste du produit personnalisé. M.Ott.
Coffret avec personnalisation Astier de Villatte, 215 €. Le pack de 100 cartes, 50 feuilles et 100 enveloppes Fine&Candy à partir de 240 euros. Pack à personnaliser sur zazzle.fr
Punies les punaises
Préparez-vous, l’un des grands sujets de conversation de ce Noël 2023 pourrait bien commencer par un : «Et toi, ça va les punaises de lit ?» Comme le dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir. Pour se prémunir de l’arrivée des insectes, le Sommier français a mis au point un kit préventif qui se fixe aux quatre pieds d’un lit. Les bêtes se retrouvent collées à une bague, recouverte d’une glu non chimique, et immobilisées, donc faciles à retirer (99 euros le kit). L’entreprise française propose également un kit avec des pieds intégrés à visser sur la structure du lit (139 euros). M.Ott.
Kits de 99 € à 139 € sur lesommierfrancais.com
Quilt dit mieux ?
La crise énergétique a du bon et voit une tendance régressive revenir en force dans la décoration : le quilt de nos grands-mères. Avec ces couvertures composées de trois couches de tissu dont un molleton, EDF peut mettre la clé sous la porte. Car on parle là d’un îlot de chaleur dont vous aurez du mal à vous échapper au petit matin. La marque Caravane propose des modèles en provenance de Noida en Inde (modèle Méli Mélo) et du Rajasthan (Gujarat). La maison italienne Lisa Corti crée des quilts fleuris et colorés de toutes tailles. Le Français Jean Touitou, fondateur d’A.P.C., n’a jamais caché son amour du quilt, traditionnellement composé de patchwork. Il dit joliment que c’est «une façon de faire de l’écriture automatique avec du tissu». Il collabore avec la styliste Jessica Ogden, et un créateur différent pour chaque collection. Sa série 23 avec Chitose Abe, directrice artistique de Sacai, est composée des pièces uniques, qu’on conserve toute sa vie. M.Ott.
Quilt Noida à partir de 295 €, Lisa Corti à partir de 150 €, A.P.C. à partir de 420 €.
Le café strasse sa route
Il y a deux catégories d’accros au café, ceux qui se fichent de la tasse, tant qu’ils peuvent en boire des litres, et les autres. C’est à cette deuxième frange de l’humanité que s’adressent les marques de luxe du monde de la mode comme des arts de la table. Elles proposent désormais des mugs de voyage (avec couvercle) reconnaissable à 10 000 kilomètres. Ainsi Saint Laurent commercialise un modèle en céramique sobre et noir surmonté d’un logo laconique aux lettres bâtons blanches, ou inversement (deux tailles, respectivement à 75 et 95 euros). Fidèle à sa nature «ne jamais s’arrêter d’en faire trop», Versace produit des modèles strassés et colorés (le modèle Medusa or sur fond rouge remporte nos suffrages et nous ruine jusqu’au Noël 2034 : 850 euros). Même prix mais matériau plus précieux chez Christofle avec une cup en métal argenté. M.Ott.