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«A la fin, on a juste envie de manger» : la compétition Hyrox fait suer le Grand Palais

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Plus de 12 000 sportifs participent ce week-end à Paris à cette compétition très cardio, débarquée en France il y a deux ans. Au programme : muscles, transpiration à grosses gouttes et DJ set pour terminer le plus vite possible un parcours composé de neuf exercices de haute intensité.
L'épreuve de sled pull. Plue de 12 000 personnes sont inscrites à l'Hyrox de Paris, qui propose des épreuves en solo ou en duo. (Julien De Rosa/AFP)
publié le 19 avril 2025 à 9h15

De bon matin, devant le Grand Palais ce vendredi 18 avril, deux files d’attente se dessinent. Une pour les athlètes et une pour les spectateurs. Dès le début, on sait qui est qui. Vérification de la place et fouille obligatoire pour pouvoir mettre un pied dans le bâtiment du XIXe siècle qui a vu triompher l’escrimeuse Manon Apithy-Brunet pendant les JO 2024.

Aujourd’hui, pas de piste d’escrime, mais un DJ qui alterne entre Woodkid et Gims avec un volume sonore assourdissant. Tout d’une playlist Spotify motivation pour le sport. Autre casse-tête : comprendre l’organisation de l’espace qui doit accueillir, sur trois journées, pas moins de 12 000 sportifs prêts à suer à grosses gouttes. Le nom de cette compétition très cardio : l’Hyrox. Au total, un box pour chacune des huit épreuves du parcours, aux noms barbares pour le néophyte : skierg, sled push, sled pull, burpee broad jumps, rameur, farmers carry, fentes marchées, wall balls. Entre chaque exercice, un kilomètre de course dans un espace encadré par des barrières. Cette compétition sportive de haute intensité,