Ça aboie en meute. Mieux : ça jappe dans tous les sens, se lèche le museau et se renifle le cul. Sur l’esplanade Ben Gourion, face au musée du quai Branly (VIIe arrondissement), l’excitation canine est à son comble ce dimanche matin gris de la mi-novembre. Et pour cause : les amoureux de teckels, petit chien de chasse allemand long et court sur pattes, sont venus en masse parader en bord de Seine jusqu’au musée d’Orsay avec leur compagnon poilu à l’appel de la cinquième sausage walk ou «marche des chiens saucisses». «J’aimerais que mon chien en rencontre d’autres, espère Chloé, 23 ans, accompagnée de Vegas, toutou nain au pelage noir. Il a sept mois, c’est un bébé, donc il a un peu peur.»
Cette jeune dog-girl (fille à chiens, en français) de la région parisienne, en recherche d’emploi, est néanmoins une néo-convertie. «J’ai toujours eu des gros chiens, trois bergers allemands notamment. Mais là, j’ai pris un appart et le teckel me correspondait plus : ce chien a beaucoup d’énergie et besoin de beaucoup d’attention, comme moi», poursuit Chloé, qui compile par ailleurs la vie du petit canidé, «hyper attachant et attaché», sur Instagram.
Airs de kermesse
Au bas mot, les organisateurs comptent deux milliers de teckels – ainsi que quelques corgis, labradors ou spitz