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Libération
Reportage

A Marseille, l’afrovibe, «une danse qui libère le mental et qui connecte au corps»

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Le collectif Afrovibe a rassemblé une centaine de personnes pour un cours inspiré de danses africaines, afro-caribéennes et afro-brésiliennes. Un moyen de prendre confiance et de se réapproprier son corps dans l’espace public.
Une centaine de femmes et une petite poignée d’hommes ont suivi la session en plein air, dimanche 10 mars. (Yohanne Lamoulère/Tendance Floue pour Libération)
par Laurène Petit et photo Yohanne Lamoulère
publié le 21 mars 2024 à 15h52

Il devait pleuvoir à verse ce dimanche-là à Marseille. Mais les eaux de mars ont certainement été séchées par l’aura solaire de Maryam Kaba. Danseuse professionnelle au Ballet national de Marseille, la Franco-Ivoirienne a fondé le collectif Afrovibe en 2013. Le concept ? Des cours de danse-fitness dont les mouvements sont inspirés des danses africaines, afro-caribéennes et afro-brésiliennes. «Ce n’est pas un cours technique, c’est une danse qui libère le mental et qui connecte au corps», explique Maryam Kaba au début de chaque cours. Libération comptait parmi la centaine de femmes et la petite poignée d’hommes qui ont suivi la session en plein air, dimanche 10 mars.

«J’appréhende un peu», confiait à demi-mot Domitille avant le début du cours. C’est la première fois pour la trentenaire, au milieu des habituées et des profs en formation, reconnaissables à leurs tee-shirts orange fluo estampillés «Afrovibe : everybody can vibe». Ici, tout le monde, et surtout «tous les corps» peuvent bouger. Exceptionnellement, une invitée prend la parole avant l’échauffement : c’est Sophie Tardieu, à la tête de la Maison des femmes Marseille-Provence, en legging elle aussi. Deux jours après la Journée internationale des droits des femmes, Afrovibe et la Maison des femmes ont voulu unir leurs forces pour sensibiliser les danseuses et présenter leur spectacle commun à venir, Joie Ultralucide, les 23