Deux Paris se sont côtoyés lors de la Fête de la musique et les deux ensemble font probablement de la ville ce qu’elle est. Le premier, raisonnable, bien organisé, élégant et avec une tendance à muséifier tout ce qu’il touche. Le second, joyeux, bordélique, excessif, sublime mais aussi, forcément, épuisant.
A 22 h 12, quand la vasque s’est élevée dans les airs au-dessus du jardin des Tuileries, l’esprit réussi des JO est un instant revenu. Le ballon électrique montait lentement et on a repensé à l’atmosphère de joie sereine qui traversait la ville en août dernier. Une pulsion magique élève cette nacelle. Dans cet axe pourtant bourré de monuments, elle trouve naturellement sa place, même si certains voulaient la voir installée ailleurs pour célébrer un Paris au-delà du périph. Pour ce petit shot de nostalgie, auquel il manquait les exploits en direct de