«C’était le petit plaisir coupable de ma journée», livre, un peu timidement, Frédéric quand on l’interroge sur ce que représente pour lui le jeu télévisé phare de France 3, Questions pour un champion (QPUC pour les intimes). Si l’émission n’a pas vraiment disparu, l’homme de 47 ans emploie déjà le passé depuis que le numéro 2 de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez, a confirmé fin juin à l’AFP que le programme jusque-là quotidien deviendrait bihebdomadaire. «Une décision brutale» juge le cadre en assurance à Paris, qui «en aucun cas, ne rate une émission» depuis plus de vingt-cinq ans, notamment grâce au replay.
Entre «feuilleton Netflix» et «dinosaure du paf» selon Frédéric, Questions pour un champion arrive sur les écrans en 1988, avec Julien Lepers aux manettes. Inspiré du jeu britannique Going for Gold, la version française et ses trois manches mythiques basées sur des questions de culture générale – les neuf points gagnants, le quatre à la suite et le face-à-face – cartonne. Dix ans après, en 1998, quelque 4 millions de personnes sont au rendez-vous chaque soir.
L’arrêt d’un moment «d’utilité et de santé publique»
«Depuis neuf ans je suis