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Aux JO 2024, l’écoresponsabilité s’arrête aux produits dérivés made in China

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Déployé pour les fêtes de fin d’année, le merchandising qui accompagne les Jeux olympiques est certes fabriqué en France mais il s’ajoute aux milliers de références made in China et consorts. Pas vraiment raccord avec les principes d’une organisation écologiquement vertueuse.

D'ici l'été, 30 000 points de vente distribueront les goodies des Jeux olympiques de Paris. (Artur Widak/NurPhoto via AFP)
ParFlorian Bardou
Chef de service adjoint - Modes de vie
Publié le 27/11/2023 à 19h29

En panne d’inspiration pour les fêtes de fin d’année ? L’organisation des Jeux olympiques de Paris entend voler à la rescousse des Français. Dans les magasins Carrefour ou à la Fnac, dans les grandes enseignes de jouets ou dans la vingtaine de boutiques officielles que comptera bientôt le pays – au total 30 000 points de vente d’ici à l’été dans l’Hexagone –, les consommateurs peuvent d’ores et déjà piocher dans une centaine de produits dérivés sous licence pour combler leur manque de créativité en matière de cadeaux.

Déferlement anachronique

Aux habituels vêtements à l’effigie du grand raout sportif (tee-shirts, sweats à capuche, casquettes, bobs, etc.), dont une collection le Coq sportif, s’ajoute d’ores et déjà une panoplie de souvenirs (ours en peluche, jeux en bois, pull de Noël, bonnets phrygiens en polaire) fabriqués en France par des PME – cocorico ! – et donc estampillés du sceau de la responsabilité écologique et sociale. Au total, l’offre atteindra 6 000 à 8 000 références (de pins, sacs, doudous, tote bag, bananes, parures de lit, draps de bain, tours de cou, mugs, porte-clés, tour Eiffel miniature et j’en passe). Il y a de quoi se faire «plaisir» dans ses achats, vante Edouard Bardon, le directeur des licences de Paris 2024