Faut-il y voir une nouvelle illustration de «tous les moyens sont bons pour servir la cause» ? Après Assa Traoré et cette photo poing levé featuring Louboutin aux pieds, voilà que la jeune papesse de la lutte écolo, Greta Thunberg, 18 ans, joue les mannequins en couverture du premier numéro de Vogue Scandinavia paru le 8 août – dernier né de la constellation Condé Nast. On l’y voit en robe fleurie, trench XXL et baskets pastel (panoplie qui fait la part belle à l’upcycling) qui, telle Peau d’Ane dans sa forêt enchantée, caresse un cheval (dont le nom est Gandalf, sans rire) sous les objectifs du duo Iris et Mattias Alexandrov Klum. En pages intérieures, dans une longue interview, l’activiste suédoise détaille son rapport au vêtement : son dernier achat était de la seconde main, date d’il y a trois ans, aujourd’hui elle s’habille en empruntant des fringues ici et là. Et de dénoncer les soi-disant préoccupations éthiques de la fast fashion, summum de la contradiction selon elle.
Non, elle ne cherche pas à faire régner la peur quant à l’avenir de notre planète, n’a rien de pessimiste mais cherche tout simplement à faire changer les choses. «Je comprends que la mode puisse être un moyen de