Corps & beauté

Etre mince permet-il d’obtenir plus facilement un stage, un emploi ou une promotion ? Toutes les recherches concordent pour répondre que oui, malgré le mouvement «body positive» et les campagnes contre la grossophobie.

A l’écran, les problèmes de peau étaient illustrés par deux mannequins noirs quand la peau hydratée était incarnée par une femme blanche.

Considéré comme une antithèse à la masculinité toxique, ce nouvel archétype interroge : est-ce un poseur ou un véritable affranchi des normes de genre ?

Skims, la marque de la star américaine, commercialise depuis fin juillet une sorte de cagoule, à 62 euros, pour sculpter nos minois. Un énième objet à l’efficacité douteuse qui surfe avec cynisme sur la tendance du «bodypositive».

Ces dernières années, des marques de plus en plus nombreuses commercialisent des mono ou bikini adaptés aux menstruations. Jugés pratiques à la plage ou à la piscine, certains contiennent néanmoins des «polluants éternels».

Dans le cadre de la loi antigaspillage pour l’économie circulaire, une partie de l’industrie cosmétique expérimente cet été la réutilisation des flacons, avec l’appui du consultant environnemental Circul’R.

Derrière la mobilisation xénophobe des réseaux sociaux, qui demandent aux internautes d’éviter les commerces tenus par des immigrés noirs le 1er août, se cachent des tensions intracommunautaires de plus en plus prégnantes.

La femme d’affaires touche-à-tout crée des bijoux, pilote une marque de parfums et préside une holding familiale.

La capitale met en place pour la première fois des équipements de musculation en extérieur proposés par l’entreprise finlandaise Omnigym. Six équipements sont accessibles gratuitement au parc André-Citroën jusqu’en septembre.

Depuis le Covid, les Britanniques se sont emparés avec enthousiasme du sauna traditionnel finlandais, réinventé en lieu de sociabilité sans portable et sans alcool.

Mobilisés par leur syndicat, les coiffeurs ont prévu de se rassembler le 30 juin à Bastille pour dénoncer une concurrence qu’ils jugent de plus en plus déloyale.

Cette maquilleuse de mode installée aux Etats-Unis a réussi en quatre ans et en ligne une success story dans le secteur ultra-concurrentiel de la beauté.

En plein dans la première vague de chaleur de l’année, Christophe Bedane, dermatologue, revient pour «Libé» sur les mécanismes de protection d’une crème solaire. Pour peu qu’elle soit bien choisie et tartinée sur la peau.

Ils et elles racontent à «Libé» leur rapport décomplexé à leur crâne chauve. Dans le cinquième épisode de notre série, Léa se sent bien dans sa féminité les cheveux complètement ras.

Ces dernières semaines, des influenceurs fitness s’inquiètent des conséquences pour la forme de leur séant de rester assis toute la journée. Des inquiétudes mal fondées, qui ont le mérite d’alerter sur les effets néfastes de la sédentarité.

Ils et elles racontent à «Libé» leur rapport décomplexé à leur crâne chauve. Dans le quatrième épisode de notre série, Jordan narre avoir pris très tôt les devants de sa calvitie.

Ils et elles racontent à «Libé» leur rapport décomplexé à leur crâne chauve. Dans le troisième épisode de notre série, Fanny s’est lancée dans le maquillage de femmes chauves à cause de leur traitement anti-cancer.

Ils et elles racontent à «Libé» leur rapport décomplexé à leur crâne chauve dans une société où la boule à Z n’est pas pensée pour être arborée avec fierté. Dans le deuxième épisode, Morgan raconte comment il a appris à s'aimer.

Ils et elles racontent à «Libé» leur rapport décomplexé à leur crâne chauve dans une société où la boule à Z n’est pas pensée pour être arborée avec fierté. Dans le premier épisode de notre série, Salomé, coiffeuse.

Jusqu’au 28 septembre, une exposition érudite des Musées de Marseille au Centre de la vieille charité retrace l’histoire du tatouage autour du bassin méditerranéen depuis l’Antiquité.

Relayé par des influenceurs et youtubeurs qui adaptent leur emploi du temps, un programme sportif sans interruption pendant soixante-quinze jours prend de l’ampleur. Une pratique qui inquiète par son absence d’encadrement et sa radicalité.

Depuis plusieurs semaines de nombreuses vidéos d’internautes masculins se rasant les cils pullulent sur TikTok. L’objectif : avoir un regard moins féminin et affirmer sa virilité.

Longtemps caché dans les tiroirs de la salle de bains, l’accessoire est devenu un enjeu commercial et le symbole d’un nouveau marché haut de gamme : le «scalp care», ou comment prendre soin de son cuir chevelu comme de sa peau.

Motifs, emplacement et même artiste à qui confier son épiderme… Pour de nombreuses personnes trans, les tatouages sont devenus un véritable outil d’affirmation communautaire. Leur symbolique a aussi une portée militante.

Cette tendance pousse les jeunes hommes à suivre des normes esthétiques rigides, au risque de leur santé et sur fond d’idéologie réactionnaire.

Des milliers de vidéos, le plus souvent incarnées par de jeunes femmes, incitent à se priver de nourriture afin d’avoir un corps «skinny». En réponse, le gouvernement français saisit l’Arcom et la Commission européenne. Explications.

Le business des formations de coiffage des cheveux texturés prend de l’ampleur, jusqu’à l’Opéra de Paris ou la Comédie-Française. Un marché prometteur, la plupart des personnes aux cheveux crépus ne trouvant pas de coiffeurs.

S’adressant aux jeunes sur TikTok pour leur dévoiler le monde du travail, la créatrice de contenus est depuis plusieurs mois la cible des instituts de beauté Body Minute.

Sur les médias sociaux, de TikTok à YouTube, les make-up artists investissent une nouvelle tendance maquillage qui consiste à apposer de la laine sur le visage, avant de se faire un ravalement de façade arty. Terrifiant et dangereux.

Les parfumeurs et les marques de cosmétiques s’intéressent aux produits ménagers avec un défi : ne pas surcharger le champ olfactif de la sphère intime.

Moult fabricants de compléments alimentaires vantent les propriétés miraculeuses des champignons, du reishi au cordyceps. Mais ce business juteux repose sur des produits dont les bienfaits n’ont pas été prouvés scientifiquement.

Apparues en réaction au marché de masse, ces fragrances réservées à une clientèle d’initiés connaissent un essor international depuis dix ans, dopées par les réseaux sociaux. Au risque de perdre la singularité qui fait leur identité.

L’artiste d’origine camerounaise est apparu en sous-vêtement sur Instagram, de quoi agacer, à tort, certains internautes.

Le traitement inhibiteur de croissance prescrit dans les années 1990 à 2010 à des adolescentes belges reflète un a priori inscrit dans l’inconscient collectif : le féminin doit rester mesuré. En tout cas inférieur au masculin.

Après l’engouement autour de la routine coréenne pour le visage, voilà le protocole japonais pour le bien-être capillaire. Une prestation d’une centaine d’euros minimum qui séduit au-delà de la capitale.

Créé par la star du secteur Dominique Ropion, le succès de la maison de luxe, best-seller de ces quinze dernières années, incarne la montée en puissance des jus de niche et hors de prix.

L’alimentation censée contribuer à la bonne santé de la peau connaît un succès grandissant. Mais ces boissons ou encas, riches en collagène, restent coûteux et peuvent encourager l’anxiété alimentaire.

Un député démocrate, vent debout contre l’hypocrisie de l’industrie cosmétique, a déposé un projet de loi. Ces produits peuvent causer chez les enfants réactions allergiques, brûlures et irritations.

La chaîne, qui avait déjà assigné une influenceuse TikTok au tribunal de commerce de Paris pour «dénigrement» après la publication d’une vidéo humoristique sur l’enseigne, «riposte» désormais à base de vidéos générées par l'IA.

Les fragrances censées imiter ces substances odorantes qui, chez les animaux, jouent un rôle d’attirance inondent les réseaux. Pourtant, leurs effets sur les humains n’ont jamais été prouvés.