Sur le réseau social, certaines utilisatrices louent les mérites pour la peau du sang issu des règles. Si les dermatologues sont circonspects, cette tendance encourage le phénomène de détabouisation des règles.

La mannequin et actrice américaine a été acclamée pour être venue sans maquillage à la Fashion Week de Paris. Un "exploit" dont Valentine Pétry, journaliste pour la presse féminine et autrice de l’essai «Make Up», pointe les limites.

A partir de lundi, il ne sera plus possible d’acheter des paillettes libres, extrêmement polluantes et nocives pour les océans. «Libé» vous explique comment ruser pour mettre tout de même de l’irisé et du nacré dans vos vies.

Le cas de l’Américaine Eugenia Cooney, youtubeuse et personnalité aux centaines de milliers d’abonnés sur Instagram, Twitch ou TikTok, laisse perplexe sur certains arbitrages rendus par les plateformes.

A Paris, l’exposition, jusqu’au 17 mars, offre une vitrine enivrante du monde arabe en passant par ses odeurs. Malgré la tentative de dynamiser le sujet par des œuvres d’art contemporain, le propos reste prudent et ornemental.

De l’imprimante connectée au motif censée disparaître au bout d’un an, le business de l’encre non permanente est florissant. Mais pour l’historien Matt Lodder, il s’agit d’une pratique consumériste, à l’inverse de la culture du tatouage.

Alors que la Chine plébiscite le facekini, on anticipe que, face au changement climatique, les Occidentaux abandonneront bientôt leur obsession pour le bronzage.

La plante, associée à l’été et aux moustiques, est de plus en plus sollicitée par les consommateurs.

L’obsession du reflet, nourrie par les injonctions de beauté qui pèsent sur les femmes, peut se transformer en une pathologie psychiatrique, qui déforme la façon dont les personnes se voient. Un mal-être amplifié par les réseaux sociaux.

Mort ce lundi 12 juin à 86 ans, le «Cavaliere» a tenté de faire oublier son âge avec l’aide de la chirurgie esthétique. Il fut dès les années 2000 l’un des premiers hommes politiques à assumer le bistouri pour paraître plus jeune.

Au musée des Arts décoratifs de Paris, une exposition démontre brillamment comment l’homme, à travers les époques, a lutté pour circonscrire sa pilosité, synonyme d’animalité. Avec beaucoup d’imagination et de créativité.

La photo d’une Allemande qui a gagné 14 cm de jambes a fait le buzz sur les réseaux sociaux fin mars. Mais la majorité des patients de cette lourde opération reste des hommes qui cherchent à vaincre un complexe. Et la demande explose.

Huile d’olive et jus de citron, monoï et graisse à traire… A l’approche de l’été, des méthodes de bronzage prolifèrent sur le réseau social privilégié des jeunes. Des dermatos alertent sur les dangers d’une exposition sans protection.

Repopularisées, les taches de rousseur reviennent sur les visages, y compris de façon artificielle, au moyen de techniques farfelues ou radicales, allant du système D au tatouage cosmétique, bien plus dangereux pour la santé.

La perception des corps idéaux par les générateurs d’images artificielles, sollicités par The Bulimia Project, en dit long sur les standards irréalistes véhiculés par les réseaux sociaux.

A rebours du progressisme ambiant, le bashing que vient de subir Léna Situations, après son apparition au Festival de Cannes, confirme qu’une silhouette fine reste de rigueur. Une injonction alimentée par d'autres diktats.

Une star sexagénaire accusée de violences sexistes pour «Sauvage» et un jeune acteur qui prend le contrepied d’une virilité brute et sombre pour «Bleu» : les deux grandes maisons misent sur deux égéries aussi opposées que rentables.

Mettre en majesté une femme de 81 ans est louable mais n’annule pas l’approche caricaturale qui gouverne depuis toujours l’édition annuelle dédiée au maillot de bain du magazine américain.

Portés par les vidéos d’influenceurs sur TikTok et YouTube et l’essor du tourisme cosmétique, des groupements de pharmacies prospèrent sur l’obsession du «skincare». Une recherche du profit qui détourne les officines de leur mission.

Le pharmacien Alexis Sean pointe la dérive du secteur, qui privilégie la dimension commerciale au détriment de l’aspect strictement médical. Et invite ses confrères à redéfinir leur pratique.

Déjà plébiscités ailleurs, ces compléments alimentaires censés être bénéfiques pour la peau et les articulations suscitent l’engouement en France. Leur pertinence reste pourtant à prouver, objectent des scientifiques.

L’Académie nationale de médecine alerte sur les lampes-séchoirs, devenues incontournables dans les salons de manucure. Composées d’ampoules UV, ces lampes présentent de réels risques pour la santé de la peau.

Les hommes restent minoritaires parmi les légions d’adeptes que compte le France. Pourtant, ils auraient à y gagner en matière physique et psychique, selon les pratiquants assidus. Illustration avec trois d’entre eux.

Parmi les sept millions d’adeptes en France, les hommes restent minoritaires en raison de stéréotypes de genre et de cours peu adaptés. Des professeurs cherchent à favoriser la pratique masculine, au risque de renforcer les clichés.

Une étude publiée dans le «Journal of Homosexuality» suggère que les homos ne peuvent pas reconnaître leurs semblables au seul son de la voix. La faculté à se reconnaître entre pairs serait-elle donc une illusion ?

Des jeunes femmes se demandent pourquoi, lorsqu’elles passent quelque temps avec leur petit ami, elles en ressortent parfois avec les cheveux sales et la peau boutonneuse.

Si l’offre technologique qui déferle dans les rayons de magasins n’a rien de révolutionnaire, une nouveauté marque ces dernières années : la démocratisation de ces machines censées nous embellir.

Retour sur ces fétiches qui accompagnent notre hiver, de l’appareil à raclette à la doudoune, du cache-oreilles à la polaire, en passant aujourd’hui par le baume à lèvres, cosmétique séculaire à l’action hydratante et adoucissante.

De plus en plus de marques misent sur un bioplastique obtenu à partir de cette plante oléagineuse cultivée en Inde comme une alternative aux dérivés de la pétrochimie. Un matériau durable et d’avenir ?

Longtemps réservée aux culturistes dans l’imaginaire collectif, la prise visible de muscle n’effraie plus autant les sportives, qui envoient bouler les injonctions à la minceur fragile sur les réseaux sociaux.

Vantés comme indispensables au développement musculaire, les compléments alimentaires protéinés connaissent un engouement auprès des sportifs, y compris amateurs. Mais ces produits, absorbés à l’excès, ne sont pas sans risque pour la santé.

Auteur de «la Fabrique du muscle», le sociologue Guillaume Vallet lie l’obsession contemporaine pour le corps musclé à l’émergence dans les années 80 d’un «capitalisme des vulnérabilités».

Qu’il s’agisse de se dépasser ou de reprendre le contrôle sur sa vie, les Français sont de plus en plus nombreux à se muscler. Une fascination empreinte d’une idéologie néolibérale, qui fait du corps une ressource sur laquelle capitaliser.

Tout est bon pour vendre des produits ultra-marketés selon la tendance « healthy » du moment, qui révèle une inquiétante obsession pour le contrôle permanent de soi et de sa santé.

Cette entrepreneuse à l’énergie soufflante est à la tête d’une marque en pleine expansion de cosmétiques capillaires pour cheveux texturés.

Pour faire plaisir à ses proches sans prendre de risque, le bon d’achat est une option largement plébiscitée parmi les Français. Les enseignes comme les marques misent désormais sur leur dématérialisation.

Le département de Los Angeles chargé de la protection et du contrôle des animaux a délivré, ce vendredi, son tout premier permis de possession d’une licorne à une petite fille de 6 ans.

L’effluve de la marque américaine Phlur aurait soi-disant le pouvoir de réactiver, de façon universelle, le souvenir et le sentiment de manque lié à une personne perdue ou disparue.

Parfois mal reçues dans les salons de beauté traditionnels, les personnes dont les corps ne rentrent pas dans les canons esthétiques classiques trouvent dans des instituts à cet effet l’occasion de s’offrir un moment de bien-être.

Déambulation parmi tatoueurs et tatoués rassemblés lors d’une mini-convention samedi au «clubstaurant» A la folie du parc de la Villette, pour qui le «body art» est un moyen de s’affirmer lorsque l’on appartient à une minorité sexuelle.