Menu
Libération
Nutrition

Avec les médicaments anti-obésité, bientôt la fin des programmes minceur ?

Article réservé aux abonnés
Alimentationdossier
Au bord de la faillite aux Etats-Unis, où il est mis en difficulté par l’arrivée sur le marché de produits comme l’Ozempic ou le Wegovy, Weight Watchers vient de cesser ses activités en France. Un mauvais présage pour le secteur controversé et très lucratif des méthodes amincissantes ?
Pour le médecin nutritionniste Jean-Michel Lecerf, «le discours devrait davantage porter sur le bien manger que la perte de poids». (lambada/Getty Images)
publié le 1er janvier 2025 à 17h35

«Jusqu’à - 60 % ! Vite, plus que 13 heures et 18 minutes !» «Offre flash !» Fin décembre, à la veille de Noël, le site français de Weight Watchers (WW) prend des airs de grande braderie. Pour 10 euros par mois, et non plus 25, la franchise hexagonale de la marque de régimes minceurs propose un «programme de rééquilibrage alimentaire» à points (chaque aliment ingéré en vaut un certain nombre sur un total quotidien à ne pas dépasser, variable selon les individus), dont l’accès à une application permettant le suivi de l’alimentation et de l’activité physique, et la consultation de milliers de recettes, pendant un an. L’objectif, inchangé : perdre du poids, et ainsi retrouver la forme. Mais à prix cassé.

Est-ce parce que les fêtes de fin d’année, avec leurs lots d’agapes caloriques et les excès de gras, sucre ou alcool, sont un bon prétexte pour surfer sur les complexes d’une potentielle prise de poids ou les «bonnes» résolutions des uns ou des autres ? Ou alors, raison plus triviale, parce que le célèbre programme minceur s’apprêtait à mettre fin, mardi 31 décembre, à ses activités établies en France, selon la presse économique (