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Beauté et tech, un tandem tendance

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Les technologies censées nous embellir se multiplient et se démocratisent, et la tech promet une prise en charge sur mesure. Mais ces progrès ont leurs limites et peuvent interroger.
La nouveauté, ces dernières années, est la démocratisation : un temps l’apanage des professionnels, leur usage à visée esthétique se décline à domicile. (Severine Scaglia/Libération)
par Sabrina Champenois et collage Severine Scaglia
publié le 31 décembre 2022 à 2h09

On peut jouer les devins sans trop se mouiller : à la question «Miroir, ô mon beau miroir, dis-moi comment être la plus belle ou le plus beau ?», on obtiendra (très) bientôt une réponse quasi instantanée. Car le mouvement est déjà à l’œuvre, au rayon beauté. La technologie est toujours plus prégnante, et la digitalisation et à la tech – réalité augmentée, virtuelle, et intelligence artificielle - en plein boom.

Côté technologie, les chouchous sont la photomodulation par LED, les ultrasons, les infrarouges, l’électrostimulation, ou encore la cryothérapie - qui repose sur l’action du froid. Rien de révolutionnaire, mais l’offre est toujours plus diversifiée, sophistiquée, et précise. La nouveauté, ces dernières années, est la démocratisation : un temps l’apanage des professionnels, leur usage à visée esthétique (hors applications médicales) se décline à domicile, avec tout un arsenal – lampes, masques, appareils... Pour que la salle de bain ne devienne pas un atelier de mécano, certains appareils combinent plusieurs options.

Storytelling

Côté digitalisation et tech, on assiste à une déferlante, avec un storytelling commun : vous êtes unique, vous méritez une prise en charge qui vous corresponde vraiment, place au sur-mesure, à l’individualisation des diagnostics et des propositions – on peut d’ores et déjà prédire l’obsolescence programmée de la classification traditionnelle des peaux (sensibles, sèches, mixtes, grasses, matures). Bonus : pas besoin de vous déplacer, tout peut se fair