«Homme rongeur». Non, ça n’est pas le dernier anathème envoyé par un cacique des Républicains à Ciotti retranché dans le QG. C’est une mignonnerie très en vogue sur TikTok, où elle circule en VO : «rodent man». Variante très en cours aussi, «hot rodent man», homme rongeur sexy.
Qui dit rongeur dit rats, hamsters, gerbilles, chinchillas, campagnols, mulots, loirs, castors, marmottes, ragondins, porcs-épics… Eh bien, des gens ont décidé que des hommes leur ressemblaient, et que c’est super : les lauréats véhiculeraient une nouvelle masculinité, charmante, moins agressive. Leurs traits communs sont une silhouette élancée plutôt que baraquée, un visage pas d’une régularité à la Brad Pitt, plutôt pointu, avec des yeux de fouine, de grandes oreilles, le teint pâle du rat de bibliothèque ou du geek, et coiffé avec un réveil.
Du physique au tempérament
Les meilleurs exemples en sont des acteurs. Les plus fréquemment cités sont l’Américain Jeremy Allen White (le chef cuistot de la série The Bear), l’Irlandais Barry Keoghan (sensation de Saltburn), le Britannique Josh O’Connor (Challengers, The Crown), le Franco-Américain Timothée Chalamet (vu partout). Le postulat est que les physiques hors canons classiques coïncident avec un tempérament plus cool, plus pacifique, plus sympat