«Ah, ça chauffe de fou sur la fin !» Mélanie Catel vient de se faire passer la joue droite au laser. C’est jour du «titanium lifting», une procédure censée «stimuler la production de collagène à l’aide de trois longueurs d’onde», dixit le docteur Koh Kyung-duk, dermatologue en chef de la clinique Doctor Petit, qui accueille la Française à Séoul. Lunettes sur le nez pour éviter de regarder le laser en face, la Bretonne de 31 ans, expatriée en Corée du Sud depuis un an et demi, présente l’autre joue. Les gestes de l’assistante sont rapides, rythmés par le «bip-bip» de la machine, dont le compteur indique que l’intensité du laser augmente au fur et à mesure du traitement. «La dernière minute n’est pas très agréable, ça pique vraiment», explique la patiente, qui a pour consigne de ne pas trop s’exposer au soleil dans les heures suivant l’intervention.
Dans cette clinique, les clients étrangers sont accueillis avec soin. Au deuxième étage d’un hôtel du district de Myeongdong, en plein centre de la capitale, un espace dédié permet de déposer ses valises, pratique pour les visiteurs de passage. Le staff parle mandarin, japonais ou anglais. Au catalogue, un inventaire fourni de procédures pour resserrer ses pores, raffermir sa peau ou gommer les rides. En explorant les lieux, on tombe sur de multiples appareils dernier cri, un frigo à botox, une salle équipée d’une hotte pour évacuer l’odeur de peau brûlée… Au détour d’un couloir, une boîte transparente est rempl