Soyons francs : les couches jetables, certes très pratiques pour des parents débordés, c’est de la merde. D’abord, parce qu’elles peuvent contenir des substances chimiques dangereuses (cancérogènes, perturbateurs endocriniens, etc.) pour les nouveau-nés, malgré des améliorations en matière de toxicité, selon la répression des fraudes. Ensuite, parce qu’elles sont très polluantes. Ainsi, pour l’Agence de la transition énergétique (Ademe), les couches jetables représentent à elles seules 3 % du volume annuel des ordures ménagères. C’est que, jusqu’à l’acquisition de la propreté vers 2 ans et demi, un bambin à lui seul consommerait 4000 à 5000 couches, équivalentes à une tonne de déchets. Or, les couches «écologiques» vendues dans le commerce flirtent parfois avec le greenwashing quand les couches-culottes lavables, bien plus écolos, sont jugées contraignantes même si elles sont de plus en plus plébiscitées (y compris dans les maternités). D’où
La bonne idée
Couches pour bébés compostables, du popo au compost ?
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Consommation responsabledossier
Le compost obtenu n’a pas encore de débouchés, mais pourrait fournir l’horticulture ou la viticulture. (Polina Strelkova/Getty Images)
par Florian Bardou
publié le 8 janvier 2022 à 10h32
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