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Discriminations capillaires : «Désormais, dès qu’on me fait un commentaire sur ma coiffure, je me casse»

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Témoignages - Corps et beautédossier
Porteurs de cheveux roux, texturés ou locksés… Ils subissent des discriminations et tentent d’apporter des solutions. Dans ce nouvel épisode, Agnessa, danseuse professionnelle de 20 ans, raconte comment elle s’est émancipée des remarques au travail.
(Jordi Salas/Getty Images)
par Gabrielle Meulle
publié le 24 mai 2024 à 13h05

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Se moquer des personnes rousses ou blondes, discriminer les coupes afros, contraindre une salariée à faire un brushing pour paraître «plus professionnelle»…, ces comportements pourraient être bientôt interdits. L’Assemblée nationale a voté jeudi 28 mars, une proposition de loi contre la «discrimination capillaire». Même si son utilité suscite des réserves et malgré les doutes émis par de nombreux juristes, le texte porté par le député Liot Olivier Serva est en route pour le Sénat. A cette occasion, Libération donne la parole à des personnes victimes de cette discrimination.

«L’été dernier, pour payer mes vacances, j’ai fait de l’intérim et j’ai travaillé comme vendeuse dans une pâtisserie sur les Champs-Elysées. Les premiers jours, je suis venue avec un foulard sur la tête et jamais aucune remarque ne m’a été faite. Puis je l’ai retiré et je suis venue avec mon afro. Dans le règlement, il éta