Tout amateur de tatouage passé, à plus d’une reprise, entre les mains d’un tatoueur ou d’une tatoueuse pourra de nouveau s’en rendre compte ces vendredi 31 janvier, samedi 1er et dimanche 2 février dans les travées du Mondial du tatouage, au cœur de la grande halle de la Villette (XIXe arrondissement de Paris) : le plastique est omniprésent pour des raisons sanitaires que l’on comprend aisément. Les gants jetables, souvent en nitrile, que revêtent obligatoirement les professionnels par souci d’hygiène ; la protection à usage unique censée recouvrir le fauteuil ou lit d’examen ; les petits godets où puiser les encres de différentes couleurs ; ou encore la cellophane pour protéger, après l’acte, la parcelle de peau qui vient d’être tatouée…
Du plastique, souvent du plastique, encore du plastique, qui finit après chaque client à la poubelle – et possiblement dans la nature. Outre les déchets d’activité de soins à risque infectieux (aiguilles et rasoirs jetable