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Analyse

Encres véganes, gants biodégradables, matériel recyclable… Un tatouage écolo est-il possible ?

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Alors que se tient à Paris le Mondial du tatouage vendredi, 31 janvier, samedi 1 et dimanche 2 février, des artistes, souvent issus de la nouvelle génération, témoignent de leurs efforts pour diminuer l’empreinte environnementale de leur pratique, très productrice de déchets plastiques.
«L’industrie du tatouage est très polluante car les seuls produits proposés sont en plastique, indique l'artiste-tatoueur Ghaïs Molié. Et très majoritairement, ils sont fabriqués à l’autre bout du monde, en Chine.» (Organink)
publié le 30 janvier 2025 à 9h03

Tout amateur de tatouage passé, à plus d’une reprise, entre les mains d’un tatoueur ou d’une tatoueuse pourra de nouveau s’en rendre compte ces vendredi 31 janvier, samedi 1er et dimanche 2 février dans les travées du Mondial du tatouage, au cœur de la grande halle de la Villette (XIXe arrondissement de Paris) : le plastique est omniprésent pour des raisons sanitaires que l’on comprend aisément. Les gants jetables, souvent en nitrile, que revêtent obligatoirement les professionnels par souci d’hygiène ; la protection à usage unique censée recouvrir le fauteuil ou lit d’examen ; les petits godets où puiser les encres de différentes couleurs ; ou encore la cellophane pour protéger, après l’acte, la parcelle de peau qui vient d’être tatouée…

Du plastique, souvent du plastique, encore du plastique, qui finit après chaque client à la poubelle – et possiblement dans la nature. Outre les déchets d’activité de soins à risque infectieux (aiguilles et rasoirs jetable