Vous en êtes. De celles ou ceux, plus ou moins grands sportifs, du moins réguliers dans leur pratique, mais qui pour des raisons d’agenda, de préférences ou tout simplement de possibilités offertes, s’entraînent après le travail tard le soir – parfois très tard – peu avant d’aller au lit. Or, vous constatez que les nuits qui succèdent à une séance nocturne sont souvent un peu plus chahutées. Vous avez du mal à vous endormir, vous vous réveillez plus fréquemment ou dormez tout simplement moins. Une rapide recherche sur internet vous mènera à cette conclusion hâtive : il y aurait bien un lien de cause à effet. Vous lirez aussi ce «conseil» partagé par un équipementier, Decathlon en l’occurrence : dans le cas d’une pratique tardive, après 19 heures, mieux vaut attendre deux heures après une session avant de se coucher. Et pour cause, l’activité physique, même modérée, serait un formidable excitant.
«Eveil physiologique»
Mais qu’en dit vraiment la science ? Disons que le sujet fait couler pas mal d’encre avec des conclusions bien souvent contradictoires. Autrement dit, il n’existe pour l’heure aucun consensus scientifique. «Certaines recherches ont montré que le sport (tout comme un bain chaud) permet d’augmenter la température corporelle qui ensuite – par effet rebond – la diminue facilitant ainsi l’endormissement. Au contraire, d’autres concluent qu’il faut arrêter l’activité au moins quatre heur