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Au poil

«Januhairy» : en janvier, on arrête de s’épiler ?

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Alors que la pilosité féminine est encore souvent vue comme un marqueur de négligence, une étudiante en art britannique appelle les femmes à se libérer de l’injonction à l’épilation, au moins pendant un mois.
«Après quelques semaines à m’y habituer, j’ai commencé à aimer mes poils au naturel», raconte l'initiatrice de Januhairy, Laura Jackson. (Caroline Tompkins/Getty Images)
publié le 5 janvier 2024 à 18h01

En janvier, toutes à poils ? Après le Dry January, le Damp January ou encore le Veganuary, ces défis débarqués ces dernières années en France et qui consistent à se passer, durant le premier mois de l’année, d’alcool ou de produits d’origine animale, voici le «Januhairy». Contraction des mots anglais «January» (janvier) et «hairy» (poilu·e), le Januhairy ne vise pas tant cette fois à tenter d’être plus vertueux dans sa consommation que, au contraire, à se lâcher la grappe, puisqu’il s’agit, pour les femmes, d’arrêter de se raser ou s’épiler. Si le poil se libère ces dernières années, et que de plus en plus de femmes se sentent davantage libres d’assumer leur duvet ou leur poil aux pattes, la pilosité féminine est encore souvent vue comme le marqueur d’une négligence, d’un manque d’hygiène ou d’un rejet de la féminité. Durant le confinement de la