Haim (1) est ce qu’on peut communément appeler une «gymqueen» revendiquée. Soit, littéralement, une «reine de la salle de sport». La cinquantaine passée, cet assidu pousse de la fonte au moins cinq fois par semaine, du lundi au vendredi. Et ce depuis le milieu des années 90. «J’ai une addiction au sport et je ne suis jamais satisfait : je me trouve soit trop maigre, soit trop gros», soulève le salarié de l’associatif lucide sur sa bigorexie (l’addiction à l’exercice physique) couplée à des tendances dysmorphophobiques. Longtemps, dans sa quête de gros muscles bien dessinés, Haim a aussi accompagné sa pratique sportive intensive par la prise de produits illicites (des anabolisants ou de la testostérone).
C’était avant de se rabattre, il y a une dizaine d’années, sur des compléments alimentaires légaux, conscient des risques des stéroïdes pour la santé. Soit, en plus des blancs de poulet et du nombre d’heures de sommeil adéquat,