La pandémie de Covid a encore accentué le phénomène: le recours à la médecine et à la chirurgie esthétiques bat des records, notamment chez les jeunes générations biberonnées aux réseaux sociaux et aux physiques trafiqués des influenceurs – il est même question de «baby botox», injecté «en prévention» chez des vingtenaires. Dans ce contexte, comment se positionnent les acteurs du soin et de la mise en beauté classiques, les esthéticiennes, manucures, masseurs ? Comment actualisent-ils et diversifient-ils leurs pratiques ? Raout annuel réservé aux professionnels, le 51e congrès Esthétiques et Spa, qui s’est tenu du 14 au 16 mai, au Parc des expositions de la porte de Versailles en a donné un aperçu.
Sur 30 000 m² où les stands et les congressistes jouaient à touche-touche, on passait du chouchoutage du pied au redressement du sourcil, de la cire à épiler dernière génération à un caisson de sudation d’inspiration japonaise équipé d’un matelas chauffant et de deux dômes qui émettent des infrarouges longs, de la très girly imprimante à ongles (qui permet de reproduire images, photos, dessins, logos) aux futuristes outils de luminothérapie à visée régénérante (dont des masques très Yeux sans visage de Franju),