Menu
Libération
Interview

Soins du visage et facialisme: «Un muscle, pour bien vieillir, a besoin d’être massé, irrigué»

Article réservé aux abonnés
Parmi toutes les approches manuelles, technologiques et naturelles présentées au 51e Congrès Esthétiques et Spa à Paris, figurait le facialisme, très en vogue. Catherine Bourgeois, cofondatrice et directrice d’une académie qui forme des esthéticiennes à la technique, détaille cette façon de masser le visage et ses bienfaits.
Si la technologie s’affine toujours plus dans le monde de l'esthétisme, le naturel et le manuel tiennent le coup, raccord avec l’envie d’un «retour aux fondamentaux». Pour preuve, le succès des techniques de massage et de gymnastique du visage. (Flore-Ael Surun/Tendance Floue)
publié le 18 mai 2022 à 11h31

La pandémie de Covid a encore accentué le phénomène: le recours à la médecine et à la chirurgie esthétiques bat des records, notamment chez les jeunes générations biberonnées aux réseaux sociaux et aux physiques trafiqués des influenceurs – il est même question de «baby botox», injecté «en prévention» chez des vingtenaires. Dans ce contexte, comment se positionnent les acteurs du soin et de la mise en beauté classiques, les esthéticiennes, manucures, masseurs ? Comment actualisent-ils et diversifient-ils leurs pratiques ? Raout annuel réservé aux professionnels, le 51e congrès Esthétiques et Spa, qui s’est tenu du 14 au 16 mai, au Parc des expositions de la porte de Versailles en a donné un aperçu.

Sur 30 000 m² où les stands et les congressistes jouaient à touche-touche, on passait du chouchoutage du pied au redressement du sourcil, de la cire à épiler dernière génération à un caisson de sudation d’inspiration japonaise équipé d’un matelas chauffant et de deux dômes qui émettent des infrarouges longs, de la très girly imprimante à ongles (qui permet de reproduire images, photos, dessins, logos) aux futuristes outils de luminothérapie à visée régénérante (dont des masques très Yeux sans visage de Franju),