Menu
Libération
Témoignage

Tatouages, piercings… l’intime dans la peau : «J’aurais eu du mal à accepter ma nouvelle poitrine sans ça»

Article réservé aux abonnés
Témoignages - Corps et beautédossier
Ils ou elles se sont fait tatouer ou percer pour se réapproprier leur corps ou ne pas oublier un événement marquant de leur vie. Ils ou elles racontent à «Libé» le sens particulier de l’une de leurs modifications corporelles. Dans cet épisode, Sophie, 52 ans, s’est fait tatouer après un cancer du sein.
(Thibaud Moritz/AFP)
publié le 21 mai 2024 à 15h07

Pour ne rater aucun témoignage, aucune histoire, inscrivez-vous à notre nouvelle newsletter «Vécu».

Si les piercings et tatouages ne revêtent plus un caractère initiatique, les modifications corporelles sont aujourd’hui un moyen de s’approprier son corps et d’affirmer son individualité en inscrivant dans sa chair un événement intime ou un trait de personnalité. Des tatoués et percés racontent le sens particulier d’une de leurs bodmods.

«J’étais secrétaire médicale en gynécologie quand j’ai senti une grosseur au-dessus de mon sein gauche. Ma médecin généraliste pensait à un kyste. Je m’accrochais à un petit espoir mais au fond de moi, je savais que j’y aurais droit. Je les voyais quotidiennement, ces femmes confrontées à la même crainte. De là, s’est enchaîné toute une batterie d’examens avant l’ablation de la tumeur de onze centimètres puis du sein en janvier 2021. L’opération, je ne l’ai pas mal vécue car on ne m’enlevait pas un sein mais le cancer