Elle est exquise. Le cheveu gris perle coupé court (signe supposé de modernité), quasiment aucune ride, la silhouette fine, les jambes qui permettent toujours la minijupe. Choi Soon-hwa, 80 ans, est de fait mannequin depuis huit ans. Cette aide-soignante sud-coréenne a expliqué à CNN s’être lancée dans une deuxième carrière sur le conseil d’une patiente : «Je pensais que c’était absurde, mais en même temps, cela a réveillé mon vieux rêve de devenir mannequin, de porter de jolis vêtements et de faire des séances photos. Alors, j’ai dit oui !»
Selon d’autres articles, ce mannequinat tardif a été le moyen, pour l’octogénaire qui a élevé seule ses enfants après un divorce difficile, de compléter une pension de retraite insuffisante. Quoi qu’il en soit, bingo : après passage par une école de mannequinat, Choi Soon-hwa a défilé lors de la Seoul Fashion Week, a été bookée pour des séries de mode dans les éditions coréennes de Harper’s Bazaar et de Elle ou pour des publicités. Un nouvel exemple de modèle «silver» (argenté, vieux) à succès.
Vive l’inclusivité, exit le jeunisme
Mais lundi 30 septembre, Choi Soon-hwa a encore franchi un cran dans l’exposition de sa beauté. Elle a participé à la finale du concours Miss Univers Corée, fait rendu possible par la modification, en 2024, des statuts de la compétition jusque-là réservée aux femmes âgées de 18 à 28 ans – qui dev