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Reportage

Calins, crottes et tapis de sol : on a testé le yoga avec chiots

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Le Libé des animauxdossier
Surfant sur la zoothérapie comme remède au stress urbain, les cours de «puppy yoga» essaiment partout dans l’Hexagone. «Libé» s’est frotté à ce concept né aux Etats-Unis, entre fous rires et circonspection.
A Paris, le 10 janvier 2024. (Henrike Stahl/Libération)
par Florian Bardou et photo Henrike Stahl
publié le 12 janvier 2024 à 14h04

Ça schlingue. Mais rien à voir avec des odeurs de transpiration ou de pieds, inhérentes à tout studio de yoga, même le plus clean possible. Normal : un chiot vient de lâcher un gros caca sur un tapis de sol, juste derrière une participante. «C’est un petit cadeau, ça sent super bon en plus», ironise, attendrie, notre voisine. De temps en temps, des relents provenant de petites flaques vite nettoyées sur un fond de petits grognements nous rappellent que ce mercredi après-midi au fin fond du XVe arrondissement parisien nous ne sommes pas à un cours de yoga classique mais bien au milieu d’une jeune meute dont on nous vend les charmes irrésistibles aux effets thérapeutiques.

C’est le principe du «puppy yoga» ( «yoga avec chiots», en français), concept étatsunien prépandémique, qui est aussi décliné avec des chatons ou d’autres animaux de compagnie (lapins, chèvres) sous le nom de «pet yoga» et arrivé il y a moins d’un an dans l’Hexagone. Depuis, les séances ont essaimé dans la capitale et dans d’autres grandes villes (Lyon, Lille, Montpellier, Marseille), surfant sur le très fort engouement pour le yoga et l’essor de la zoothérapie, avec des des animaux qui jouent les médiateurs ou