Invitée au micro d’un podcast consacré à la ménopause, Allez j’ose !, Carla Bruni y dévoile la façon dont elle organise son quotidien pour lutter contre les bouffées de chaleur, les sautes d’humeur et autres désagréments comme la prise de poids. Pour éviter de grossir, la chanteuse affirme ne manger, depuis deux ans, qu’un seul repas par jour, le soir. Elle ajoute que c’est pour des raisons professionnelles, puisqu’elle exerce un métier d’image ; que si elle avait un job «pépère» (sic), elle s’autoriserait à prendre cinq kilos. Mais cette perspective la terrifie. Elle prononce aussi cette phrase pour le moins ambiguë d’un point de vue médical : «Les maladies aiment la graisse. Elles n’aiment pas le sport. Si vous faites du sport tout le temps, vous avez beaucoup moins de maladies.» Les psychiatres, nutritionnistes et diététiciens s’alarment de telles déclarations, car dès qu’une star révèle des pratiques alimentaires à risques, cela entraîne aussitôt des conséquences sur une patientèle déjà fragilisée.

«Le message qui est envoyé ici, c’est qu’il faut rester toujours éternellement jeune et mince, et que pour y arriver, on banalise les restrictions. Carla Bruni est une personne influente, et elle normalise une alimentation restreinte pour aller à l’encontre d’une évolution physiologique normale du corps», réagit Camille Ringot, psychiatre spécialiste des troubles du comporte