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Comment passer un Noël un peu plus écolo

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Dans une étude publiée jeudi, l’Agence de la transition écologique estime les fêtes de fin d’année à 1% des émissions de gaz à effet de serre annuelles d’un Français moyen. Et elle émet quelques préconisations pour concilier impératifs de sobriété et envies de se faire plaisir.
Le furoshiki consiste à envelopper un présent dans un morceau de tissu, ou du bon vieux papier journal. (Evgeniia Siiankovskaia/Getty Images)
publié le 4 décembre 2022 à 4h46

La magie de Noël ne rime pas vraiment avec écologie. Décorations, transport, agapes, cadeaux… La célébration profane de la naissance de l’enfant Jésus est un moment d’hyperconsommation pour laquelle une majorité de Français a envie de se faire plaisir. Ainsi, selon un sondage CSA Research pour Cofidis, le budget moyen alloué aux fêtes de fin d’année s’élève cette année à 568 euros, soit une hausse de 35 euros par rapport à l’an passé, même s’il est moins élevé (autour de 400 euros) pour les plus modestes. Bien loin des appels à consommer plus sobrement.

Les données issues d’une étude inédite de l’Agence de la transition écologique (Ademe) avec l’Observatoire société et consommation (Obsoco) sur «les impacts environnementaux des fêtes de fin d’année», publiée jeudi, viennent étayer ce constat : si une très large majorité des Français reste attachée à ces festivités (71%) seuls une minorité (41%) en perçoit les conséquences environnementales et une extrême minorité (10%), en particulier chez les plus ménages les plus précaires, ajuste son comportem