La magie de Noël ne rime pas vraiment avec écologie. Décorations, transport, agapes, cadeaux… La célébration profane de la naissance de l’enfant Jésus est un moment d’hyperconsommation pour laquelle une majorité de Français a envie de se faire plaisir. Ainsi, selon un sondage CSA Research pour Cofidis, le budget moyen alloué aux fêtes de fin d’année s’élève cette année à 568 euros, soit une hausse de 35 euros par rapport à l’an passé, même s’il est moins élevé (autour de 400 euros) pour les plus modestes. Bien loin des appels à consommer plus sobrement.
Les données issues d’une étude inédite de l’Agence de la transition écologique (Ademe) avec l’Observatoire société et consommation (Obsoco) sur «les impacts environnementaux des fêtes de fin d’année», publiée jeudi, viennent étayer ce constat : si une très large majorité des Français reste attachée à ces festivités (71%) seuls une minorité (41%) en perçoit les conséquences environnementales et une extrême minorité (10%), en particulier chez les plus ménages les plus précaires, ajuste son comportem