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8 000 commerces alimentaires, 15 000 cafés et restaurants… Paris est bien un ventre

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Un rapport publié en septembre par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) balaye le «paysage alimentaire» de la capitale, où la densité de commerces et restaurants est deux fois supérieure à celle des capitales voisines.

Les cavistes connaissent un «véritable renouveau» : en près d’un quart de siècle, leur nombre a doublé intramuros, (Mathilde Mazars/Rea)
ParFlorian Bardou
Chef de service adjoint - Modes de vie
Publié le 21/09/2025 à 11h50

Si Paris a bien une réputation, avant tout autre, c’est bien celle d’être la ville des cafés et des restaurants. Et cette image d’une ville ventre où l’on aime boire et manger est corroborée par les statistiques ! C’est en tout cas l’une des conclusions du rapport, tout juste publié en cette mi-septembre par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) sur «L’alimentation à Paris».

Présenté comme un «diagnostic» constitué à partir de statistiques publiques, ce document de 80 pages est une mine de chiffres sur les habitudes alimentaires dans la capitale et leur évolution. Cela concerne en 2023 au quotidien 3,6 millions de «mangeurs», étudiants, travailleurs et touristes inclus.

L’Apur présente également le «paysage alimentaire», en d’autres termes tous les lieux d’approvisionnement que compte Paris, des commerces de bouche à la restauration collective. Pour un besoin en denrées, hors boissons, estimé à plus de 4 000 tonnes quotidiennes. Voici ce que l’on peut en retenir de la densité «exceptionnelle» des commerces et restaurants à la baisse du nombre de boucheries, en passant par la multiplication des cavistes et de l’offre de restauration rapide.

Des repas hors domicile et à toute heure de la journée plus fréquents…

Premier constat : les Parisiens ont une structure de repas spécifiques. Ils déjeunent en moyenne moins que dans le reste de la France, mais ont plus de collations l’après-midi et mangent plus fréqu