Besoin d’un nouveau matelas ou de son kilogramme de protéines en poudre mensuel ? Envie d’une nouvelle paire de baskets ou d’une crème de jour introuvable en boutique ? En deux ou trois clics sur leurs smartphones, par l’entremise d’une plateforme d’e-commerce – les décriées Amazon ou Temu, par exemple – ou sur le site internet d’une petite marque, les consommateurs contemporains ont accès à une infinité de produits sans passer par la case magasin. Pratique, non ? A ceci près que l’expansion du commerce en ligne, qui pèse désormais en France plus de 175 milliards d’euros, pour 2,6 milliards de transactions enregistrées, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, a des coûts sociaux, territoriaux –