La douloureuse est tombée par mail au beau milieu de l’été. Vélib, qui fournit des vélos en libre-service dans la capitale et de nombreuses communes d’Ile-de-France, nous signalait le «changement tarifaire» de ses offres. Par changement, il fallait bien sûr entendre augmentation. Depuis le mardi 12 août, les trois abonnements principaux sont devenus plus coûteux : l’inscription à V-Libre, pour les utilisateurs occasionnels, notamment les touristes, et jusqu’alors gratuite, coûte désormais 6 euros ; V-Plus, qui donne accès à trente minutes sans frais pour un trajet à vélo mécanique (vélos verts) est passé de 3,10 euros mensuels à 4,30 euros ; enfin, les abonnés à V-Max, l’offre la plus prisée et avantageuse, ne verront pas le prix de leur abonnement augmenter (9,30 par mois), mais chaque trajet en vélo à assistance électrique – de couleur bleue – leur en coûtera désormais 50 centimes. Un coup dur pour les presque 200 000 abonnés à cette offre, pour qui deux déplacements quotidiens avec ces vélos électriques étaient jusqu’ici gratuits.

Un affront également pour l’abonné à V-Max que je suis depuis trois ans, 2 500 kilomètres au compteur et 280 kilos de CO2 économisés, selon l’appli du service. Selon nos calculs et à raison d’au moins un Vélib bleu utilisé par jour, on estime à environ 15 euros l’augmentation du prix de nos mensualités. La hausse de prix nous fait d’autant plus tiquer qu’elle survient quelques semaines après une période catastrophique au niveau de la quali