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Libération
Noces de vert

Comment dire «oui» au mariage écolo ?

Tenues en location ou de seconde main, fleurs de saison, produits locaux et covoiturage… Pour aiguiller les futurs mariés qui souhaitent convoler tout en respectant l’environnement, l’Agence de la transition écologique donne quelques bons conseils faciles à suivre.
Dites-le avec des fleurs «de saison». (iStockphoto. Getty Images)
publié le 23 mars 2024 à 13h43

Un mariage, c’est un (gros) budget. Autour de 10 000 euros en moyenne pour les petites noces, environ 12 000 pour celles avec une centaine de convives et jusqu’à 17 500 en présence de 150 invités, selon différents sondages. Tout dépend finalement du degré de faste que les futurs mariés souhaitent, ou doivent selon leur milieu, accoler au «plus beau jour de leur vie». Certaines bourses économes, qui souhaitent célébrer leur union à la bonne franquette, se résignent à la sobriété en épousant, entre autres, les préceptes du do-it-yourself. Mais il est aussi possible, pour le jour-J, de faire quelques économies tout en diminuant «la facture pour la planète». C’est en tout cas ce que défend l’Agence de la transition écologique (Ademe) à travers différents documents, entre partage de bons conseils écolos et de pratiques vertueuses.


Diminuer l’empreinte carbone

Et pour cause, en France, en 2023, 242 000 mariages ont été célébrés, rappelait l’Insee au début de l’année. Dans le même temps, de plus en plus de futurs mariés sont aussi mus par des convictions écologiques, la volonté de ne pas gaspiller et de diminuer leur empreinte carbone. Tout en faisant face à l’inflation. D’ailleurs, le secteur l’a bien compris avec l’émergence ces dernières années d’organisateurs de mariages écolo-friendly. Développée en Loire-Atlantique depuis 2019, la plateforme Margoo met par exemple à disposition un annuaire de prestataires hexagonaux écoresponsables. Et on ne compte plus le nombre d’organisateurs de mariage qui se proposent de verdir les noces grâce à un cahier des charges plus ou moins flexible. Les recommandations de l’Ademe sont donc une pierre supplémentaire à l’édifice. Et se résument à cinq ou six gros sujets : le déplacement et l’hébergement des convives, les tenues des mariés, le repas, les fleurs ou la liste des cadeaux.

Louer robes et costumes

Concernant les transports, l’autorité administrative préconise aux futurs mariés de favoriser le recours aux transports en commun, quand la cérémonie se fait en ville par exemple, et le covoiturage. «En covoiturant, vos invités feront ou referont connaissance avant la cérémonie. Ambiance chaleureuse et amicale garantie le jour J !» avance l’Ademe. Les robes, costumes et accessoires peuvent être soit loués (ça évite de se retrouver avec un trois-pièces porté une seule fois dans son placard), soit dégotés en seconde main avec la touche vintage qui peut faire mouche, soit pour les bijoux, les alliances entre autres, achetés à des créateurs dont l’upcycling est le credo.

Pour les fleurs, on ne l’écrira jamais assez, mais la meilleure option en toute occasion reste celle des bouquets de fleurs locales et de saison. Et cela vaut pour les agapes pour lesquelles les produits locaux et de saison sont à privilégier – et si c’est végétarien, c’est encore mieux ! Enfin, autre idée, qui permet de contourner l’interdiction faite par certaines municipalités de lancer du riz à la sortie de la cérémonie civile : pourquoi ne pas lancer de la lavande séchée ou de confettis d’origine naturelle, donc 100 % biodégradables. Des préconisations qui laissent à chacun la liberté de faire comme il l’entend, mais en conscience.