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Compléments alimentaires : l’Anses met en garde contre les effets indésirables et potentiellement dangereux

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Lors d’une conférence de presse, l’Anses a rappelé les dangers potentiels des compléments alimentaires, beaucoup moins contrôlés que les médicaments.
Goût sucré, texture gélatineuse, les gummies ont l’air d’inoffensifs bonbons. Les enfants s’y trompent les premiers, surtout si on les laisse à leur portée. (Photo /Phanie)
publié le 25 mars 2025 à 11h56

Dans un monde où la santé et le bien-être sont devenus des priorités, les compléments alimentaires ont envahi les rayons des pharmacies et des magasins bio. De la vitamine C aux extraits de plantes exotiques, ils se disent naturels, vous promettent forme, minceur, longévité, repousse des cheveux. Tout en cachant des dangers insoupçonnés.

D’aucuns diraient «qu’au pire, ça ne peut pas faire de mal». «Une erreur, martèle le Dr Irène Margaritis, adjointe au directeur de l’évaluation des risques de l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Il y a des effets indésirables.» Pléthore, même. Problèmes intestinaux, rénaux ou hépatiques, allergies sévères, palpitations, toxicités musculaires ou hépatiques, la liste est longue. Lors d’une conférence de presse ce lundi 24 mars, l’Anses a dévoilé des chiffres inquiétants : près de 500 signalements d’effets indésirables en 2024, dont cinq cas sévères ayant conduit à des hospitalisations.

Les alertes de l’Anses ne sont pas nouvelles, mais les scandales s’accumulent. En 2024, un complément alimentaire à base de levure de riz rouge a causé